Indignés of the world : pas de bras, pas de chocolat…
(ou comment on ne peut avoir le trader, l'argent du trader et la gonzesse du trader) Si l'on parle de révolution, qu'elle soit globale ou non, il y a des constantes dont on ne peut s'émanciper. C'est pourquoi les révolutions arabes ne sont pas des révolutions en tant que telles (et ne le seront probablement jamais) : rien ne permet d'affirmer aujourd'hui que l'insurrection des peuples tunisiens, égyptien ou libyens aura permis de parvenir à une "véritable révolution".
(ou comment on ne peut avoir le trader, l'argent du trader et la gonzesse du trader)
Si l'on parle de révolution, qu'elle soit globale ou non, il y a des constantes dont on ne peut s'émanciper. C'est pourquoi les révolutions arabes ne sont pas des révolutions en tant que telles (et ne le seront probablement jamais) : rien ne permet d'affirmer aujourd'hui que l'insurrection des peuples tunisiens, égyptien ou libyens aura permis de parvenir à une "véritable révolution". Pour l'heure, deux despotes ont été obligés de quitter le pouvoir dans le cas de la Tunisie et de l'Egypte,et le troisième a été tué en Libye grâce à l'aide d'une coalition militaire occidentale auparavant cliente du même dictateur. Mais dans ces 3 cas de figure, de révolution, point. Ce qui ne réduit en rien le courage et la grande efficacité de ces peuples entrés en insurrection, particulièrement les deux premiers, puisqu'aucune puissance étrangère n'est venue les aider.
Une révolution, comment ça marche ?
Pour qu'il y ait révolution, il faut qu'il y ait changement radical de système politique. Pas simplement le départ d'un dirigeant aussi féroce et corrompu soit-il. Pas simplement l'amélioration ou la régulation d'un système parti à la dérive. La révolution française, pour prendre cet exemple, n'est pas au final la simple mise à bas d'un monarque pour en mettre un meilleur en place ou basculer de la monarchie...