Il paraît que la Loi de programmation militaire vous protège...
Mais pourquoi t'inquiéter, internaute ? La France ne fait pas d'écoutes massives, promis, juré, craché, si je mens, je vais accéder à un poste bien sympatoche en enfer, parole de spécialiste de la surveillance. C'est en tout cas ce que martèlent des gens comme Jean-Jacques Urvoas, président de la Commission des Lois, mais aussi, membre de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Ou encore, Alain Zabulon, coordonnateur national du renseignement.
Mais pourquoi t'inquiéter, internaute ? La France ne fait pas d'écoutes massives, promis, juré, craché, si je mens, je vais accéder à un poste bien sympatoche en enfer, parole de spécialiste de la surveillance. C'est en tout cas ce que martèlent des gens comme Jean-Jacques Urvoas, président de la Commission des Lois, mais aussi, membre de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Ou encore, Alain Zabulon, coordonnateur national du renseignement. Un pas suivant l'autre, on arrive à la Loi de programmation militaire qui, affirment-ils n'autorise pas la surveillance massive de type NSA. Mieux, ils martèlent ad nauseam que la loi en question durcit les conditions des interceptions, avec à la clef, une surveillance des surveillants par la CNCIS.
Ce discours est dangereux pour la démocratie. Inlassablement, je le répète au fil d'articles ou d'interventions sur Twitter, comme le démontrent mes échanges du jour avec Jean-Marc Manach (1).
C'est un sophisme intéressant qui nous est proposé : la loi (quelle qu'elle soit, notez...) n'autorise pas la surveillance massive. Nous sommes en démocratie. Et qui plus est, la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, expose en son article 12 que "Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa ...