Il n'y a plus de crise, mais un problème de compétitivité
Nous sommes en 2013. Cinq longues années après l'embrasement financier venu d'outre-atlantique. Les banques au bord de l'écroulement se sont vues "refinanciariser" par les Etats, et donc, par les finances publiques : elles vont bien, (les banques, pas les finances publiques) merci à elles. Ces mêmes Etats ont injecté de l'euro à ne plus savoir qu'en faire pour pallier la tempête qui soufflait. Dans la finance et le CAC 40 surtout, l'injection.
Nous sommes en 2013. Cinq longues années après l'embrasement financier venu d'outre-atlantique. Les banques au bord de l'écroulement se sont vues "refinanciariser" par les Etats, et donc, par les finances publiques : elles vont bien, (les banques, pas les finances publiques) merci à elles.Ces mêmes Etats ont injecté de l'euro à ne plus savoir qu'en faire pour pallier la tempête qui soufflait. Dans la finance et le CAC 40 surtout, l'injection. Au passage, ils vont bien (la finance et le CAC, pas l'euro), eux aussi, merci encore à eux.
Mais les machines à cash de ces mêmes banques se sont ralenties, les marchés publics se sont vus réduits à peau de chagrin, comme les différentes aides publiques. L'austérité a été mise en place partout en Europe, comme en France, contre l'avis des populations, avec même, pour ce dernier pays, un candidat à la présidence qui fustigeait la dite austérité avant de la mettre en place une fois élu.
Plus vraiment de croissance, ou si peu. Normal. Logique : il suffit d'aller lire les différents rapports d'instituts économiques (depuis au moins 3 ans) pour savoir que ce serrage de vis budgétaire généralisé était suicidaire. Suicidaire pour l'économie réelle, celle qui permet aux gens d'avoir un travail et de gagner leur vie. Pas pour...