Il n'y a pas de crise économique, c'est ballot, non ?
L'économie française se porte bien, malgré les discours gouvernementaux et patronaux catastrophiques. Si elle ne se portait pas bien, s'il y avait une véritable crise économique qui perdurait, certains indicateurs seraient au plus bas, voire en régression. Et c'est exactement l'inverse. Le seul facteur économique qui stagne — et pas seulement en France, mais dans la plupart des économies de marché avancées — est la croissance du PIB.
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L'économie française se porte bien, malgré les discours gouvernementaux et patronaux catastrophiques. Si elle ne se portait pas bien, s'il y avait une véritable crise économique qui perdurait, certains indicateurs seraient au plus bas, voire en régression. Et c'est exactement l'inverse. Le seul facteur économique qui stagne — et pas seulement en France, mais dans la plupart des économies de marché avancées — est la croissance du PIB. Sauf que l'économie mondiale a changé depuis la grande crise financière de 2008, avec entre autres l'émergence des nouveaux acteurs [géants] des plateformes numérique du tertiaire. Le PIB est particulièrement sensible à la croissance de l'activité des secteurs primaires et secondaires — des secteurs basés sur des productions concrètes et difficiles à camoufler, particulièrement en termes fiscaux. Et le PIB ne calcule que… ce qu'on lui donne à calculer. Pas ce qui est caché ou qui échappe aux services qui le calculent. Alors, pourquoi nous parle-t-on toujours de "crise économique" pour expliquer des problèmes sociaux tels que le chômage, la pauvreté, ou encore la dette publique trop élevée, les déficits budgétaires et les difficultés des entreprises ? En 1984, c'était déjà la crise…
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