Il faut que je vous en raconte une bonne...
C'est dingue tout ce que l'on découvre ces jours-ci avec les mouvements populaires au Maghreb. Figurez-vous qu'en lisant la presse, je me suis rendu compte qu'il y avait un dirigeant qui se livrait à des pratiques claniques aberrantes. Déjà, lorsqu'il est arrivé au pouvoir, il a réuni tous les boss de l'économie pour fêter la victoire autour d'une bonne table. Genre, maintenant, on va vraiment pouvoir faire ce que l'on veut.
C'est dingue tout ce que l'on découvre ces jours-ci avec les mouvements populaires au Maghreb. Figurez-vous qu'en lisant la presse, je me suis rendu compte qu'il y avait un dirigeant qui se livrait à des pratiques claniques aberrantes.
Déjà, lorsqu'il est arrivé au pouvoir, il a réuni tous les boss de l'économie pour fêter la victoire autour d'une bonne table. Genre, maintenant, on va vraiment pouvoir faire ce que l'on veut. Si vous êtes là ce soir, c'est que je vous ai choisis pour être dans mon clan. Les gars, ils savaient que tout était désormais plus facile. A peine sorti du diner en question, il est parti en vacances aux frais d'un des invités.
Très vite, il a pointé du doigt ceux qui n'étaient pas près de rejoindre son clan. Il a même organisé un grand raout à l'échèle du pays pour bien désigner les méchants. Le nationalisme, ça a toujours bien marché pour les dirigeants de ce genre. Un ennemi intérieur, ça mange pas de pain et ça aide bien.
Et puis comme c'est un maniaque de la surveillance des dissidents, il a commencé à faire espionner les gens qui ne pensaient pas comme lui. ONGs, journalistes, tout y est passé. La police n'était plus celle qui protégeait peuple, elle était au service du dirigeant. Certains responsables de régions lisaient même les mails des médecins.
Comme tout bon dirigeant égocentrique, il a multiplié les interventions sur tous les sujets possibles et imaginables, histoire...