Harcèlement judiciaire contre le co-fondateur de Reflets ?
Le parquet s'entête pour une amende de 500 euros...
Un premier procès nous avait menés jusqu'en cassation. Le parquet relance une nouvelle procédure contre Olivier Laurelli, co-fondateur de Reflets.
En 2012, Olivier Laurelli (Bluetouff) découvre via une recherche sur Google, une longue liste de documents listés dans le répertoire d'un site. Il utilise une commande (wget
) pour tout télécharger et regarder ça plus tard. C'est le début d'ennuis judiciaires qui vont durer trois ans. Une procédure totalement absurde dans laquelle le parquet de Paris va s'entêter et finalement gagner, renversant une jurisprudence qu'il avait lui-même voulue en 2001. Mais comme si cela n'était pas suffisant, le parquet de Paris a fait appel d'une autre décision de relaxe Olivier Laurelli. Cette fois, l'affaire est encore plus aberrante. A croire qu'il y a comme une sorte de vendetta personnelle derrière ces procédures.
Dans la première affaire, l'ANSES avait stocké ses documents sur un serveur de manière publique. Les documents n'étaient protégés par aucune protection spécifique, ni indication qu'ils étaient destinés à des utilisateurs particuliers. A tel point qu'après avoir porté plainte pour accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, l'ANSES ne s'était, prudemment, pas portée partie civile. Il faut dire que l'article 226-17 du Code Pénal est assez clair : « Le fait de procéder ou de faire procéder à un traitement de données à caractère personnel sans mettre en oeuvre les mesures prescrites à l'article 34 de la loi nº 78-17 du 6 janvier 1978 précitée est puni de cinq ans...