HADOPI vs ARJEL : attention ça va clasher chérie
A force de créer des "Hautes Autorités" pour tout et n'importe quoi, et souvent pour n'importe quoi d'ailleurs, on arrive forcement un moment à des paradoxes assez intéressants. L'interruption de l'accès au site Megaupload de ce soir qui a agité la Twitosphère, m'a amené à tenter une petite manipulation me conduisant à suspendre momentanément le bloqueur de scripts publicitaires de mon navigateur web.
A force de créer des "Hautes Autorités" pour tout et n'importe quoi, et souvent pour n'importe quoi d'ailleurs, on arrive forcement un moment à des paradoxes assez intéressants.
L'interruption de l'accèsau site Megaupload de ce soir qui a agité la Twitosphère, m'a amené à tenter une petite manipulation me conduisant à suspendre momentanément le bloqueur de scripts publicitaires de mon navigateur web. Ceci m'a permis de constater avec une joie non dissimulée qu'une Haute Autorité française permettait à des entreprises de financer une petite mafia contre laquelle une autre Autorité française essaye tant bien que mal de lutter.
L'ARJEL (la Haute Autorité de régulation des Jeux En Ligne), si vous ne vous en souvenez pas, c'est l'Autorité qui a inscrit dans notre droit, et en primeur, le blocage de sites Internet, là où logiquement, on s'attendait à ce que ce soit LOPPSI qui bloque les vilains pédo-criminels. Oui c'est logique, en France, on agite le torchon de la pédo-criminalité pour justifier le blocage de sites et le filtrage du Net mais on bloque en priorité des sites de jeu en ligne. Le mécanisme ARJEL est relativement simple. Vous payez une dîme à l'État pour acquérir une licence vous donnant le droit d'avoir un site web accessible dans de bonnes conditions aux joueurs en France, et si vous ne payez pas, les fournisseurs d'accès Internet ont pour ordre de vous...