Hadopi Labs : 35% de socio, 100% de pipeau
On trouve tout et n'importe quoi dans les Hadopi Labs, y compris de bonnes choses. Mais pas que. Il y a, comme partout ailleurs sur internet, 'le pire comme le meilleur', or manque de bol, on est tombé ce week end sur le pire. Le billet de Vincent Petitet est un modèle du genre.
On trouve tout et n'importe quoi dans les Hadopi Labs, y compris de bonnes choses. Mais pas que. Il y a, comme partout ailleurs sur internet, 'le pire comme le meilleur', or manque de bol, on est tombé ce week end sur le pire.
Le billet de Vincent Petitet est un modèle du genre. Une concentration en mots savants inversement proportionnelle au sens qui se dégage de l’ensemble, une volonté farouche de faire entrer des ronds dans des carrés, et une bouillabaisse de mots-clés à rallonge qui laisseraient penser qu'il est en train de jouer au Scrabble.
Mais non, le but ici est tout autre, avec cette succession de mots compte triple, nous avons à faire à une nouvelle génération d'intellectuels bien Français qui tentent de se faire une place dans le petit cercle d'experts de ze internets. A regarder sa bio, nous avons clairement là un énième énergumène qui sous prétexte de maitriser un savoir en prend d’assaut un autre en tentant de l'assujettir, sans imaginer un instant ni le ridicule de l’effet produit, ni les réactions qu’il suscitera en retour.
Ce sont mes petits camarades de Reflets qui, dans ce qui nous sert de salle de rédaction - un chan IRC - ont attiré mon attention sur ce texte, et c'est dès la première phrase que je me suis dit que nous avions à faire à ce que l'on peut qualifier de bingo bullshit.
En usant à outrance de mots savants, on crée une distance avec son lecteur. Un truc que j'essaie d'éviter le plus possible car,...