HADOPI : la genèse d'un failware
Hier, les Labs de l'HADOPI rendaient public un appel à expérimentations concernant les mal nommés « moyens de sécurisation ». Je souhaitais donner un écho un peu moins technique, plus vulgarisateur, à ce billet publié sur mon blog.
Hier, les Labs de l'HADOPI rendaient public un appel à expérimentations concernant les mal nommés « moyens de sécurisation ». Je souhaitais donner un écho un peu moins technique, plus vulgarisateur, à ce billet publié sur mon blog. L'exercice n'est pas spécialement simple car passé le ton cynique et dérisoire que m'inspire le simple terme « moyens de sécurisation » dans ce contexte précis, il me semble important que tout le monde prenne bien conscience de la supercherie que revêt l'attribution à l'HADOPI de cette disposition du texte de loi. Les mots sont forts, ils fâcheront certainement quelques personnes que j'apprécie par ailleurs... mais désolé, c'est vraiment plus fort que moi, je ne peux pas laisser passer ça, je ne l'ai jamais fait et je ne le ferai jamais. Le présent article est long, j'en suis désolé. Mais prenez le temps de le lire jusqu'au bout et de suivre les liens. Vous ne devriez pas le regretter. Son objectif est de vous expliquer pourquoi, même si par miracle un jour, sur une autre planète, dans une dimension parallèle, l'HADOPI finissait par accoucher d'une solution logicielle de « sécurisation », il ne faudra jamais, jamais... jamais l'installer sur votre machine.
Le mauvais timing
A l'origine, il faut bien comprendre que l'HADOPI ne devait entrer dans sa phase répressive qu'une fois l'offre légale satisfaisante, et qu'une fois des moyens de...