Hackjournalisme, Open Data ou Dataviz : le 4M de Tunis s'annonce différent
Le 4M est un évènement qui réunit régulièrement la fine fleur du journalisme afin de discuter de l'avenir des media (avec bien sûr de l'internet dedans). L'édition de Tunis, qui aura lieu les 12 et 13 janvier prochain, s'annonce spéciale.
Le 4M est un évènement qui réunit régulièrement la fine fleur du journalisme afin de discuter de l'avenir des media (avec bien sûr de l'internet dedans). L'édition de Tunis, qui aura lieu les 12 et 13 janvier prochain, s'annonce spéciale.
Spéciale parce que cette édition marquera la première année de la démocratie Tunisienne, mais spéciale également parce qu'en plus d'avoir lieu une année après la chute de Ben Ali, cette édition, qui comptera deux barcamps consacrés à l'Open Data et l'Open Gov, prendra place quelques jours après que le groupe OpenGovTN, composé de membres de la société civile Tunisienne auxquels se sont joint quelques députés, et qui plaide pour la transparence dans les processus législatifs, ait remporté une victoire impressionnante à l'Assemblée Constituante en imposant que soient rendues publiques les délibérations des commissions parlementaires, ce qui était loin, très loin, d'être gagné.
Que les activistes qui s'organisent sur Facebook et Twitter s'affirment de façon aussi flagrante comme un incontournable quatrième pouvoir a surpris jusque dans leurs rangs, mais ce qui a changé entre cet épisode d'action collective et celui qui a renversé le régime de Ben Ali, c'est la transparence (ou plutôt la lisibilité) du processus. Ceux qui avaient encore un doute sur la capacité d'un peuple déterminé à obtenir la démocratie en utilisant les media sociaux en sont pour leur frais. En Tunisie, ça marche....