Grèce, Europe : tuons le messager
Standard & Poor's a revu la note grecque de BB- à B tandis que Moody's l'a placée sous surveillance pour un futur abaissement. Standard & Poor's estime qu'une réduction de moitié de la valeur nominale de la dette est possible. En clair, la valeur des obligations grecques pourrait être divisée par deux. Une perspective qui agite les marchés. Les investisseurs en seraient pour leurs frais. L'idée d'une restructuration est de plus en plus admise par les marchés. Du coup, la peur est de retour.
Standard & Poor's a revu la note grecque de BB- à B tandis que Moody's l'a placée sous surveillance pour un futur abaissement. Standard & Poor's estime qu'une réduction de moitié de la valeur nominale de la dette est possible. En clair, la valeur des obligations grecques pourrait être divisée par deux. Une perspective qui agite les marchés. Les investisseurs en seraient pour leurs frais. L'idée d'une restructuration est de plus en plus admise par les marchés. Du coup, la peur est de retour. Et si la Grèce entraînait avec elle le reste de l'Europe ?
Depuis des mois, Bruxelles s'entête. Selon les patrons de l'Europe, les pays périphériques sont sauvés, on leur a donné les moyens financiers de sortir de leur crise et il n'y a plus qu'à attendre que tout rentre dans l'ordre. Tout en infligeant a ces pays des plans d'austérité drastiques qui les empêchent, structurellement, de renouer avec la croissance, elle-même étant nécessaire pour faire baisser le coût de leur financement...
Pas de bol, les investisseurs n'y croient pas un instant. Les CDS (un outil financier permettant de s'assurer contre un défaut d'un pays ou d'une entreprise) ne cessent de grimper.
Pour arriver à cette conclusion, lesdits investisseurs se basent sur deux choses. La première, ce sont les fondamentaux macro-économiques. Ces pays vont toujours très mal et le rythme est insoutenable à long terme. Il n'y apas...