Gouvernement : les ministres accros à Gmail et aux plateformes, des mots de passe dans la nature
La souveraineté nationale n'est visiblement pas une priorité au gouvernement...
Quasiment tous utilisent Google ou Meta, pour ne citer que les plus intrusives en matière de données personnelles. Que font les plateformes des données des hommes et femmes politiques en vue ? Sans doute un casse-tête pour les services de renseignement...
L'incohérence est une constante des hommes et femmes politiques. Ils peuvent énoncer une chose le lundi et le contraire le mardi. Selon comment souffle le vent du populisme le plus crasse. Il faut caresser l'électeur dans le sens du poil, car in fine, c'est grâce à lui que ces hommes et femmes ayant fait de la politique une profession, reçoivent un salaire (très) conséquent.
Ce principe fonctionne pour tous les sujets, y compris la cybersécurité et la fameuse « souveraineté nationale ». Mais on n'en est même plus là.
C'est au niveau de l'OPSEC, la sécurité opérationnelle, celle qui permet d'éviter de servir des informations sur un plateau, que cela pèche. Il n'est même plus question d'éviter que nos infrastructures essentielles dépendent de fabricants asiatiques ou américains. Il n'est plus question de conserver les entreprises essentielles sur le grand marché de l'interception au lieu de les vendre à des sociétés étrangères...
Les ministres du gouvernement français ont quasiment tous une adresse mail chez Gmail (USA - Google), la plateforme la plus intrusive au monde en matière de données personnelles, celle qui a le plus grand pouvoir de corrélation. Et en matière de renseignement, dans le monde numérique, la force nucléaire revient à celui qui peut faire le plus de corrélation. C'est dire si la vie des ministres est décortiquée par les États-Unis...
Au delà de Gmail qui est en soi une hérésie pour des...