Gérard Gribouille Collomb explique aux préfets la police de proximité
La "police de sécurité du quotidien" est une promesse de campagne du président Emmanuel Macron. En même temps, comme dirait Jupiter, ce n'est pas évident à mettre en place, puisque la police de proximité avait été supprimée en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur du gouvernement Raffarin.
La "police de sécurité du quotidien" est une promesse de campagne du président Emmanuel Macron. En même temps, comme dirait Jupiter, ce n'est pas évident à mettre en place, puisque la police de proximité avait été supprimée en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur du gouvernement Raffarin. La police de proximité, établie par Lionel Jospin, visait à "transformer l'image de la police nationale afin de favoriser ses rapports avec la population au plus près" et à faciliter le "vivre-ensemble", explique doctement Wikipedia. Las, la droite au pouvoir avait jugé qu'il était honteux d'affecter des policiers à "jouer des matchs de rugby" avec des gamins de quartiers défavorisés. Mais Emmanuel Macron, qui a un grand projet de "vivre ensemble", a décidé de la remettre sur pied. Et en mode concertation s'il vous plaît. Gérard Collomb s'est donc fendu d'une longue lettre aux préfets afin de les solliciter sur ce que devrait être cette nouvelle police de sécurité du quotidien, qui auparavant était sans doute la police de sécurité de la semaine, ou mensuelle... Qui sait ? La lettre estampillée "diffusion restreinte" est toutefois tombée entre les mains de Reflets.
Gérard Collomb ne semble pas mettre comme priorité le retour des poulets sur les terrains de sport. La première partie de sa lettre aux préfets établit une sorte constat de café du commerce : "l'insécurité...