Gaza : « c'est la première fois que je ne suis pas sûr de rester vivant »
L'eau potable n'est pas rétablie et les bombardements se poursuivent
Un habitant de la bande Gaza témoigne d'une guerre inhabituelle dans sa violence et d'une situation humanitaire « terrible » dans ce territoire d'où personne ne peut s'échapper.
« Netanyahou pense sauver son poste avec cette guerre, mais ce sont des civils qui payent le prix de cette folie », raconte ce Gazaoui. « Il n'y a plus d'eau potable, plus d'électricité. Ce matin, j'ai trouvé quelques bouteilles, la situation est terrible, horrible, catastrophique », poursuit-il.
L'accès à l'eau potable a été coupée le deuxième jour, précise-t-il et n'a pas été rouvert en dépit de ce qui est dit dans les médias.
« Nous imposons un siège complet à Gaza », avait lancé Yoav Gallant, le ministre de la Défense israélien. « Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz », avait-il précisé après l'incursion et les meurtres perpétrés par les membres du Hamas en Israël le 7 octobre et qui laisse un terrible bilan de 1400 morts, selon les derniers décomptes.
« Le prix que paiera la bande de Gaza sera très lourd et changera la réalité pour des générations » a poursuivi le ministre de la Défense.
« J'ai vécu beaucoup de guerres à Gaza. Cela n'a jamais été comme ça. C'est un génocide collectif. Les bombes utilisées sont bien plus puissantes que les fois précédentes. Lorsqu'une maison est bombardée, toutes les maisons autour sont soufflées. Il y a souvent 2 ou 3 familles par maison. Les victimes sont des femmes, des enfants, ce sont des civils. », précise ce Gazaoui, joint aujourd'hui par Reflets. Selon le ministère de la santé de Gaza, le bilan était ce matin de 2837...