Gaspard Glanz libéré mais empêché d'exercer son métier
Il est interdit de manifestations
Un pas de plus vient d'être franchi. Le journaliste indépendant Gaspard Glanz a été libéré lundi soir mais il lui est interdit de paraître à Paris les samedis et le 1er mai, ce jusqu'à son procès en octobre.
Longue journée lundi. Les soutiens de Gaspard Glanz s'étaient réunis dès 10 heures du matin devant le commissariat du 12ème arrondissement pour demander sa libération. Le journaliste avait été arrêté samedi place de la République. Touché par une grenade au genou (son pantalon résistant au feu et protégé porte les traces de l'explosion) il avait demandé à parler au commissaire avec lequel il avait discuté quelques minutes avant. Un policier l'avait alors violemment repoussé. Gaspard Glanz lui avait adressé un doigt d'honneur. Il a alors été arrêté sans ménagement (il portait encore lundi soir les traces au cou et sur les bras). Il est donc poursuivi pour outrage. Ce qui lui a valu 48 heures de garde à vue et une interdiction d'exercer son métier de journaliste pendant les manifestations et le 1er mai. C'est un nouveau pas qui est franchi par l'exécutif. La liberté de la presse sort très abîmée de ces 48 heures de garde-à-vue du journaliste.
Les soutiens du journalistes ont tenu à lui souhaiter un bon anniversaire avec une banderole et des chants. A l'intérieur, Gaspard Glanz a entendu la chanson "bon anniversaire" mais les policiers ont rapidement fermé toutes les fenêtres et mis la radio.
En début d'après-midi Gaspard...