Frédéric Mitterrand repasse bien ses vêtements. Trop ?
Si vous le voulez-bien, commençons par une petite digression. Parlons du métier de journaliste. Il est courant qu'un journaliste s'enorgueillisse de donner la parole à la personne dont il va parler dans son article. Il y a même des gens, et parfois des journalistes, pour vous dire que c'est une règle d'or. Oui, mais non. Prenons un exemple simple. Vous avez découvert qu'un homme public a détourné de l'argent et qu'il égorge des petits enfants dans sa cave.
Si vous le voulez-bien, commençons par une petite digression. Parlons du métier de journaliste. Il est courant qu'un journaliste s'enorgueillisse de donner la parole à la personne dont il va parler dans son article. Il y a même des gens, et parfois des journalistes, pour vous dire que c'est une règle d'or. Oui, mais non.
Prenons un exemple simple. Vous avez découvert qu'un homme public a détourné de l'argent et qu'il égorge des petits enfants dans sa cave. Vous 'appelez pour lui demander son avis sur votre info ? Que peut-il répondre ? Au mieux, une gadgétophrase. Du genre : "absolument pas, d'ailleurs j'ai toujours payé mes dépenses personnelles sur mes propres deniers et je peux le prouver. J'ajoute qu'il n'y a que des grands crus dans ma cave. Mes adversaires politiques ont dû tomber bien bas pour véhiculer ces ragots. En outre, vous, espèce d'immonde gratte-papier, je vais vous attaquer en justice pour oser véhiculer ce genre de choses".
Voilà, la messe est dite. Qu'apporte le témoignage de l'homme en question dans l'article ? Rien.
L'autre marotte des journalistes (souvent), c'est d'être dans les listes de toutes (et tous) les attaché(e)s de presse pour recevoir les communiqués, des invitations à plein de trucs, bénéficier de prêts de matériels, de cadeaux variés.
Maintenant, passons aux attachés de presse. Depuis toujours, ils sont bien mieux payés que les journalistes. Et ce...