François : pas en mon nom !
Mon cher François, Je te dis "tu" parce que c'est la coutume, au PS, on s'appelle "camarade" et on se dit "tu". Je n'ai jamais milité au PS, mais j'imagine qu'il est préférable d'adopter les us et coutumes de ton environnement pour m'adresser à toi. Mon cher François, disais-je, tu es en passe de réussir là où l'on ne t'attendait pas. Ce n'est pas une nouveauté. Les socialistes, lorsqu'ils sont arrivés au pouvoir en 81 avait fait de même.
Je te dis "tu" parce que c'est la coutume, au PS, on s'appelle "camarade" et on se dit "tu". Je n'ai jamais milité au PS, mais j'imagine qu'il est préférable d'adopter les us et coutumes de ton environnement pour m'adresser à toi.
Mon cher François, disais-je, tu es en passe de réussir là où l'on ne t'attendait pas. Ce n'est pas une nouveauté. Les socialistes, lorsqu'ils sont arrivés au pouvoir en 81 avait fait de même. Ils ont réussi (un peu plus tard) sur le plan économique, alors qu'on les attendait sur le social. Toi, tu es en passe de pousser vers l’abstentionnisme la majorité des sympathisants de gauche. Ou pire, de les envoyer vers les extrêmes. A gauche ou à droite. J'avoue, c'est fort. Parce que, camarade, lorsque tu es arrivé au pouvoir, c'était une route pavée de pétales de roses (pas pu m'empêcher, désolé). Nous sortions d'un cauchemar de cinq ans. Cinq ans de sarkozysme, ça vous radicalise une population. Oh, bien sûr, il y a ceux qui se sont radicalisés à droite, mais franchement, je pense que la plupart des citoyens de ce pays (et ton élection le démontre par les chiffres), se sont rabattus sur le candidat opposé au fossoyeur du contrat social qui nous unissait. Bref, tu étais porteur de tous les espoirs -et ils étaient nombreux, immenses- d'une population. Pas forcément socialiste, mais au moins opposée à la politique de...