François Fillon, MAM, même combat pour la décomplexitude
Michèle Alliot-Marie "n'a pas commis de faute. La décision que nous avons prise n'est pas une décision morale, c'est une décision politique", a indiqué François Fillon sur RTL. Figurez-vous que "la voix de Michèle Alliot-Marie n'était plus audible car elle faisait l'objet d'une campagne injuste", à l'encontre d'une "femme intègre", dont "le président de la République et moi-même nous aurions préféré ne pas nous séparer".
Michèle Alliot-Marie "n'a pas commis de faute. La décision que nous avons prise n'est pas une décision morale, c'est une décision politique", a indiqué François Fillon sur RTL. Figurez-vous que "la voix de Michèle Alliot-Marie n'était plus audible car elle faisait l'objet d'une campagne injuste", à l'encontre d'une "femme intègre", dont "le président de la République et moi-même nous aurions préféré ne pas nous séparer". Des propos qui font écho à ceux contenus dans la "lettre de démission" de MAM :
"Depuis quelques semaines, je suis la cible d'attaques politiques puis médiatiques, véhiculant, pour créer la suspicion, contre-vérités et amalgames. J'y ai répondu point par point pour rétablir la vérité".
Elle évoque un peu plus loin une "cabale" et affirme avoir "le sentiment de n'avoir commis aucun manquement".
Totalement décomplexée, Michèle Alliot-Marie est persuadée d'être dans son bon droit, de n'avoir commis aucune faute. Il est donc normal de voyager aux frais d'un ami d'un dictateur, il est donc normal que ses parents âgés de 95 ans achètent une SCI qui va probablement se retrouver dans son héritage (moins d'impôts : voir le Canard Enchaîné de cette semaine).
Quant aux propos de François Fillon, ils sont dans la ligne droite (dure) décomplexée de celle suivie par le président de la république depuis le début de son mandat :...