François Fillon : au lieu de "recadrer" vos troupes, séparez-vous d'elles...
Il y a comme une distorsion de la réalité. Le président de la république, Nicolas Sarkozy a enclenché un virage serré vers l'extrême droite sous l'influence, notamment, de son conseiller Patrick Buisson, ancien rédacteur en chef de Minute Nicolas Sarkozy souffle constamment sur les braises du racisme. Que ce soit par le biais du débat sur l'identité nationale, sur la mise en place même d'un ministère de l'identité nationale, par le biais d'un débat de la place d'islam dans la république.
Il y a comme une distorsion de la réalité. Le président de la république, Nicolas Sarkozy a enclenché un virage serré vers l'extrême droite sous l'influence, notamment, de son conseiller Patrick Buisson, ancien rédacteur en chef de Minute Nicolas Sarkozy souffle constamment sur les braises du racisme. Que ce soit par le biais du débat sur l'identité nationale, sur la mise en place même d'un ministère de l'identité nationale, par le biais d'un débat de la place d'islam dans la république. Et lorsque cela dérape, comme c'était prévisible et très probablement voulu, François Fillon monte au créneau pour, dit-il "recadrer" ses troupes.
Ah noooon, mes amis, là vous allez trop loin, c'est pas bien de dire des trucs pareils.
M. Fillon apparaît dès lors comme une sorte de caution morale de l'UMP, un rempart.
C'est oublier un peu vite que François Fillon est le premier ministre de Nicolas Sarkozy et en cela, l'artisan de sa politique. Il est donc parfaitement co-responsable de ce qui se passe dans ce pays.
C'est oublier aussi qu'au lieu de "recadrer" ses troupes, il ferait mieux de se défaire des branches pourries qui n'assument pas leurs opinions d'extrême-droite au point de passer au FN. Peut-être ont-elles aussi peur de ne pas être élues aussi confortablement sous l'étiquette FN que sous celle de l'UMP.
Le Droite Libre, le courant de l'UMP qui fait la passerelle entre le FN et le...