Fin de parti(e)s
Dimanche dernier, le principal parti de droite a montré publiquement sa faiblesse a dégager une majorité structurée et cohérente en position de construire si ce n'est une alternance, ou du moins, une alternative.
Dimanche dernier, le principal parti de droite a montré publiquement sa faiblesse a dégager une majorité structurée et cohérente en position de construire si ce n'est une alternance, ou du moins, une alternative.
Les observateurs n'ont pas manqué d'observer (c'est leur métier) que ce scrutin intervenait quatre ans, quasiment jour pour jour, après le congrès de Reims qui avait vu une majorité socialiste issue des urnes avec le même score (50,04 %), c'est à dire pas grand chose, lorsque l'on connait les conditions naturelles de vote dans certaines féodalités locales.
C'est donc probablement dans le secret de quelque bureau centralisé du parti que la décision a été prise d'en trancher, pour en finir une bonne fois, dans le sens de la majorité de... l'appareil.
Encore une fois, les médias étrangers se sont gaussés de notre fameuse exception française, à nous de chez nous, les citoyens en ont fait des blagues de bistrot et la république de guingois a repris son chemin en claudiquant des godillots.
On peut se féliciter du respect par la minorité de la règle majoritaire. On peut aussi s'interroger de cette démocratie de joueurs de dés, aux tripatouillages de fond de salle, aux manoeuvres incertaines, voir de bousculades musclées.
On peut seulement espérer que le peuple ne se lasse in fine de déléguer la responsabilité suprême à des camarillas d'opportunité ou même bientôt, pour faire moderne, à des agences de notation finalement en...