Facebook et le spectre de la bulle Internet 2.0
Avoir conscience que l'histoire est un éternel recommencement est un peu le privilège des vieux. Ce n'est pas toujours amusant, mais c'est parfois utile. Ceux qui ont vécu de près le gonflement de la bulle Internet à la fin des années 90 et son éclatement, sont aujourd'hui amenés assez logiquement à s'interroger sur certains signes laissant entendre qu'une bulle 2.0 est peut-être en train de se former. Facebook est un bon exemple de ce nouvel emballement, même s'il n'est pas le seul.
Avoir conscience que l'histoire est un éternel recommencement est un peu le privilège des vieux. Ce n'est pas toujours amusant, mais c'est parfois utile. Ceux qui ont vécu de près le gonflement de la bulle Internet à la fin des années 90 et son éclatement, sont aujourd'hui amenés assez logiquement à s'interroger sur certains signes laissant entendre qu'une bulle 2.0 est peut-être en train de se former. Facebook est un bon exemple de ce nouvel emballement, même s'il n'est pas le seul.Premier point, la valorisation de ce site rempli d'applications kikoulol. Il y a quelques jours, Goldman Sachs annonçait avoir investi pour 500 millions de dollars en actions de cette entreprise non cotée. Et dont les chiffres ou la composition actionnariale restent secrets. 500 millions pour 1% du capital, ça nous fait du 50 milliards de dollars l'entreprise. C'est à dire, plus que la valeur de Yahoo !, Time Warner ou eBay. C’est à peu près le double de la capitalisation boursière de Dell. Si l'on en croit les journalistes spécialisés de TF1, une référence dans le domaine des nouvelles technologies et de la finance, ce serait même plus que la valeur de Boeing. Voilà un signe qui ne trompe pas. Cette comparaison a déjà été faite, ad nauseam, dans les années 90. Et tout le monde de s'émerveiller d'une telle valorisation pour des sites n'ayant comme actifs qu'un serveur Apagche ou IIS (pour schématiser). Quelques petits malins...