Exclusif : interview (presque imaginaire) de Gerald Darmanin
« Les policiers qui ont tabassé Michel se sont sacrifiés pour la protection de nos valeurs républicaines »
Lundi 2 décembre, deux heures du matin, le ministre de l'intérieur nous reçoit (presque) dans le donjon du ministère. Le fuseau d'un rouet brille dans la pénombre. La Belle au Bois Dormant dort dans le coin droit de la pièce. Gérald Darmanin est épuisé par son audition devant la commission des lois mais il porte un regarde acéré sur la séquence qui vient de s'écouler.
Bonjour Gérald. Vous êtes très en colère contre les islamo-gaucho-féministes...
Je fulmine, parce qu'ils répandent des fake news à longueur de journée ! Et la presse, complaisante, je me comprends, relaye ces mensonges.
Mais de quoi parlez-vous ?
Mais de ceux qui disent que la police ne veut pas être filmée ! C'est faux, c'est archi faux : les islamo-gaucho-féministes n'ont pas le monopole de la défense de notre belle démocratie, des policiers se sont mobilisés pour le retrait de cet article 24, policiers faisant preuve d'une abnégation qui force le respect et ils ont été plus efficaces que ces hordes de manifestants qui n'ont réussi qu'à pourrir la grande fête que devait être la ré-ouverture des commerces dits non-essentiels.
Auriez-vous des exemples?
Ah oui alors ! Dernièrement des policiers se sachant filmés ont secoué la tente d'un SDF jusqu'à ce qu'il en tombe comme un fruit mûr (petit rire) et d'autres ont sillonné les rues de Paris pendant des heures avant de trouver le profil idéal, celui de la personne dont le tabassage enflammerait les médias : un producteur de musique noir délinquant : il ne portait pas de masque. Penser que ces policiers ne se savaient pas filmés tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, c'est faire insulte à leur intelligence.
Expliquez-nous ça...
Sachez d'abord que les policiers sont des gens comme les autres : ils aiment vivre des quarts-d'heure de gloire, même masqués, et au vu...