Exclusif : interview (presque imaginaire) d'Emmanuel Macron
« J'aime me faire peur »
Lundi 23 novembre au soir, le président nous reçoit dans la "war room" alors que des islamo-gauchistes sèment le désordre dans Paris. La nuit appartient aux apatrides et aux journalopes mais force devant rester à la loi, le terrain sera repris à l'ennemi.
Monsieur le Président, vous ne trouvez pas que vous allez un peu loin avec les journalistes et les sans-abri ? Ce ne sont pas des délinquants...
J'aime me faire peur. Ne suis-je pas à la tête de la start-up nation ? Il nous faut prendre des risques en permanence pour réussir. Tout le monde aime ceux qui prennent des risques. J'ai tremblé, et tout mon gouvernement avec, surtout Benjamin Griveaux, avec les gilets jaunes. On a cru qu'ils allaient venir nous chercher chez nous ! Alors comme ça s'était calmé, j'ai imaginé un truc qui puisse mettre cette fois à peu près tout le monde dans la rue. C'est un challenge, je sais. Avec le Covid-19, les gens ont peur d'y aller. Le challenge est vraiment énorme : il faudrait que je m'aliène mon électorat de base mais aussi les gens d'extrême-droite. Si on veut vraiment se faire peur, il faut frapper fort. Bref, du coup je me suis dit, je vais exploser les journalistes. Se taper la liberté de la presse au pays de la révolution qui avait mis dans Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi », c'était un beau projet. C'est mon projet. Ça fait un moment d'ailleurs [il rit]. Souvenez-vous quand je vous avais virés de la salle de...