Eva Joly : une sacrée paire ! (analyse de la présidentielle)
(Elle les a bien rouges et bien visibles, et si elle ne les porte pas haut perchées sur le nez, elle les tient fermement dans la main : la candidate verte ne se sépare jamais de ses lunettes rouges.
(Elle les a bien rouges et bien visibles, et si elle ne les porte pas haut perchées sur le nez, elle les tient fermement dans la main : la candidate verte ne se sépare jamais de ses lunettes rouges. On ne sait pas à quoi elles servent, puisqu'elles sont au bout de son appendice nasal ou dans sa main, mais c'est comme avec un célèbre critique littéraire télé des années 80, les lunettes, c'est pour faire sérieux et réfléchi, pas pour bien voir)Eva Joly, on l'aimait bien quand elle venait gueuler en tant que juge, à propos de la corruption de "haut niveau" et dénoncer toutes les entraves à la justice que les puissants mettaient en œuvre. C'était avant qu'elle ne craque. Parce qu'en gros, comme pour José le moustachu élu à l'Europe, elle nous a expliqué, que pour lutter contre les puissants, il faut faire partie du club des puissants, et donc… rentrer en politique. Un sacré sacrifice. Mais pas très efficace pour l'instant, le sacrifice : Joly semble nager dans une vaste soupe avec laquelle elle ne sait pas bien composer.
Enfin c'est un peu en dents de scie, comme on va le voir, y'a du bon et du moins bon. Oui, bon, composer avec une soupe, ce n'est pas très parlant. Et puis c'est un peu un "commentaire de café du commerce", et les journalistes ne doivent pas s'abaisser à traiter des choses aussi sensibles et sérieuses que des élections avec des réflexions de comptoir. Parce que les journalistes ne...