Ethnocentrisme : simplifier le monde, c'est cool…
(Beaucoup de discussions autour de la Syrie, entre autres, mènent à penser que l'analyse du monde qui nous entoure est souvent faite à travers des filtres qui altèrent notre capacité à comprendre ce qu'il s'y passe, au delà d'apparences simplifiées. L'un de ces filtres a un nom et se nomme l'etnocentrisme.
(Beaucoup de discussions autour de la Syrie, entre autres, mènent à penser que l'analyse du monde qui nous entoure est souvent faite à travers des filtres qui altèrent notre capacité à comprendre ce qu'il s'y passe, au delà d'apparences simplifiées. L'un de ces filtres a un nom et se nomme l'etnocentrisme. Mieux observer ce qu'il est et ce qu'il génère est important pour éviter de tomber dans des pièges de plus en plus présents, particulièrement sur la toile, pièges qui peuvent mener au grand n'importe quoi…)
Quand nous parlons de sujets graves qui concernent des nations étrangères ne faisant pas partie de ce que l'on nomme l'Occident, les nations démocratiques, nous organisons notre pensée, nos jugements autour de repères que nous pensons universels et indiscutables. Nous estimons la plupart du temps que notre société, et par ricochet, notre mode de vie, nos valeurs sont un modèle à suivre. Si nous soutenons un peuple en rébellion contre un pouvoir en place, nous soutenons ce peuple. A raison, puisque le peuple est censé être souverain, ce qui, au delà des contingences culturelles, religieuses, est un pilier des droits de l'homme, qui sont, universels.
Cette universalité est très importante, elle indique à minima ce qu'une société doit organiser pour que les droits chacun de ses citoyens soient respectés. Mais les droits de l'homme, déclarés en 1948, à la sortie de la seconde guerre mondiale, sont devenus, au delà...