Et si on prenait le temps d'un livre pour réfléchir à l'échec annoncé de la loi Hadopi ?
Le système mis en place par la loi Hadopi et qui aura coûté au moins 13 millions d’euros et il est au point mort depuis la découverte d’une faille de test sur les serveurs de test de TMG. C’est probablement le bon moment pour prendre un peu de recul et s’interroger sur la pertinence de la réponse de l’UMP aux bouleversements induits par Internet et par la banalisation de l’ADSL. C’est justement ce qu’a fait Juan Branco avec son livre « Réponses à Hadopi » aux éditions Caprici.
Le système mis en place par la loi Hadopi et qui aura coûté au moins 13 millions d’euros et il est au point mort depuis la découverte d’une faille de test sur les serveurs de test de TMG. C’est probablement le bon moment pour prendre un peu de recul et s’interroger sur la pertinence de la réponse de l’UMP aux bouleversements induits par Internet et par la banalisation de l’ADSL. C’est justement ce qu’a fait Juan Branco avec son livre « Réponses à Hadopi » aux éditions Caprici.
A coups de bon sens et de chiffres, l’auteur démonte la réponse de l’UMP au phénomène du téléchargement. « Ouin-Ouin, c’est trop injuste » clament les majors, avec Internet on perd des milliards. Oui, mais non, répond calmement Juan Branco :
« A la différence de la musique, le cinéma continue à bien se porter. La crise l’a même renforcé. Il a bénéficié entre 2000 et 2010 des reports de consommateurs, qui, suite à la baisse de leur pouvoir d’achat, n’ont pu se permettre de sorties culturelles (ou de loisirs) plus onéreuses. Il a en outre développé des stratégies d’amélioration de l’offre, comme les cartes illimitées. Les 206,49 millions d’entrées enregistrées en 2010 dépassent les records des années 60, époque où le seul média concurrent, la télévision, n’opposait que de faibles armes, qualitatives et quantitatives ».
Voilà pour le cinéma. Ca, c’est fait.
« Les montants répartis par la Sacem n’ont cessé d’augmenter malgré la crise du disque et la crise...