Et si Marine n’était pas dans la course ?
De droite, de gauche, du centre, tous se lamentent… Et si Marine Le Pen n’obtenait pas ses 500 signatures… Ce serait grave, disent-ils. Grave comment ? D’une part, il ne faut pas perdre de vue qu’à chaque élection ou presque, papa Le Pen entonnait la même petite chanson : le FN est ostracisé, on ne veut pas me donner les 500 signatures, je risque de ne pas pouvoir me présenter, la démocratie, toussa… Mais à chaque fois, il parvenait à les réunir.
De droite, de gauche, du centre, tous se lamentent… Et si Marine Le Pen n’obtenait pas ses 500 signatures… Ce serait grave, disent-ils.
Grave comment ?
D’une part, il ne faut pas perdre de vue qu’à chaque élection ou presque, papa Le Pen entonnait la même petite chanson : le FN est ostracisé, on ne veut pas me donner les 500 signatures, je risque de ne pas pouvoir me présenter, la démocratie, toussa…
Mais à chaque fois, il parvenait à les réunir.
D’autre part, la démocratie est un concept bien sympathique, mais parfois, il n’est pas idiot de philosopher un peu.
Prenons un petit sujet de philo imaginaire : jusqu’où la démocratie doit-elle fournir à ses opposants les moyens de la combattre au nom de la liberté d’expression ?
En 2002, la presse avait plongé dans le panneau et avait massivement qualifié le vote FN de « vote contestataire ». Oui, mais non. Un vote raciste et xénophobe n’est pas un vote contestataire. C’est un vote raciste et xénophobe. La démocratie ne devrait pas avoir besoin de cela pour sur vivre…
Avec l’entreprise de « dédiabolisation » du FN, comme le martèlent les media, on assiste à des choses sidérantes. Certains politiques que l’on ne peut pas soupçonner de valider les thèses du FN, souhaitent même que « quelqu’un » se dévoue pour offrir des parrainages à Marine Le Pen si elle n’atteignait pas les 500 nécessaires.
What else ? Quelques milliers de votes pour qu’elle ne se sente pas trop seule après...