Entretien - Denis Robert : inventaire à la Prévert
C'est compliqué de ne pas parler de Clearstream avec Denis Robert. Cette chambre de compensation qui n'a pas aimé ses enquêtes à son propos par l'ancien journaliste de Libé a procédé à ce que l'on appelle un harcèlement judiciaire qui a duré dix ans. Quand on est un simple citoyen et qu'une société avec un budget juridique énorme vous tombe dessus et s'acharne pendant dix ans, c'est une somme d'emmerdes infinie qui vous tombe dessus.
C'est compliqué de ne pas parler de Clearstream avec Denis Robert. Cette chambre de compensation qui n'a pas aimé ses enquêtes à son propos par l'ancien journaliste de Libé a procédé à ce que l'on appelle un harcèlement judiciaire qui a duré dix ans. Quand on est un simple citoyen et qu'une société avec un budget juridique énorme vous tombe dessus et s'acharne pendant dix ans, c'est une somme d'emmerdes infinie qui vous tombe dessus. Il y a quelques semaines, la justice à mis un point final à toutes les procédures en estimant que le journaliste avait fait un travail d'enquête de qualité et que Clearstream devait désormais retourner définitivement à ses comptes.
Ceci étant, Denis Robert ne se résume pas à Clearstream. Auteur d'articles sur les affaires politico-judicaires à Libé, peintre, co-auteur de bande dessinée, écrivain, co-auteur de documentaires, ce touche à tout est un personnage à multiples facettes. Et comme on l'aime bien, on a voulu en savoir plus. L'occasion de faire un inventaire à la Prévert d'un homme.
Reflets.info : Je regarde ma feuille blanche en commençant à écrire mes question, je vous cherche et je ne vous vois pas, vous avez été blanchi… On pense à quoi la veille de la décision de la Cour de cassation avant de s’endormir, après dix ans de harcèlement judiciaire ?
Denis Robert : La veille, à rien car c'est arrivé par surprise. Je pensais gagner mais surtout, devoir repasser devant une Cour...