Entretien avec une puissance médiatique individuelle
Reflets a été invité à deux journées de rencontre des "médias libres". Comme nous sommes polis, nous y sommes allés. Le plus intéressant de ces 48h se trouvait être (d'après nous) un trublion, ni journaliste ni militant de quoi que ce soit, et qui à chaque fois qu'il prenait la parole, disait des choses très curieuses et souvent pertinentes. Par un hasard de circonstances, le trublion résidait dans le même hébergement que nous. C'est donc au petit déjeuner que nous l'avons interviewé.
Reflets a été invité à deux journées de rencontre des "médias libres". Comme nous sommes polis, nous y sommes allés. Le plus intéressant de ces 48h se trouvait être (d'après nous) un trublion, ni journaliste ni militant de quoi que ce soit, et qui à chaque fois qu'il prenait la parole, disait des choses très curieuses et souvent pertinentes. Par un hasard de circonstances, le trublion résidait dans le même hébergement que nous. C'est donc au petit déjeuner que nous l'avons interviewé. Mais attention, tout ça est très sérieux, et même s'il est parfois un peu difficile à suivre, Bourino réfléchit avec un recul étonnant sur la société de l'information dans laquelle nous vivons, et bien entendu au moment politique dans lequel nous sommes plongés. Entretien.
Bourino, on se demandait si tu étais un philosophe ?
Bourino : J'ai du mal avec les classifications, mais c'est sûr : j'adore les mots. Je trouve que clarifier le sens des mots est extrêmement conséquent. J'ai d'ailleurs autant envie de parler de poésie que de philosophie. Les deux sont très puissants pour ce qui est mon terrain d'intérêt, mon souci : celui de la canalisation des énergies. C'est-à-dire, comment se fabriquent les comportements, le vivre ensemble. Les mots, pour ça, sont des clés énormes.
Donc, tu te promènes et tu titilles les gens sur le sens des mots ?
B : Ce qui me gène, c'est la réduction d'" être "...