#Egypte : état démocratique en cours de chargement
2012 : une année électorale brûlante. En France, le premier tour vient de s'achever. Les mercenaires des états-majors de campagnes affûtent leurs couteaux, espérant grâce à quelque entourloupe de dernière minute choquer les esprits et pouvoir ainsi l'emporter. Aux États-Unis, la campagne va enfin débuter.
2012 : une année électorale brûlante.
En France, le premier tour vient de s'achever.
Les mercenaires des états-majors de campagnes affûtent leurs couteaux, espérant grâce à quelque entourloupe de dernière minute choquer les esprits et pouvoir ainsi l'emporter.
Aux États-Unis, la campagne va enfin débuter. Les phases éliminatoires républicaines viennent de s’achever : les deux candidats restant en lice, se préparent à monter sur le ring pour mener le combat qui déterminera le nouveau champion du monde de la démocratie.
Vous commencez à être lassé de cette vaine fièvre électorale ? Difficile d'y échapper. Cet article n'y coupera pas. Mais que diriez-vous de changer un peu d’air ? De nous échapper durant quelques lignes du climat nombriliste qui règne dans nos médias nationaux ?
Car cette année n'est pas seulement décisive pour la politique française ou États-unienne. L’Égypte devrait vivre en 2012 sa première élection libre depuis plus de 30 ans. Là-bas aussi le climat électoral est brûlant.
Direction la place Tahrir et sa révolution encore et toujours inachevée.
Un calendrier électoral perturbé
Le 11 février 2011, Mubarak abdique sous la pression populaire. L’Égypte qui avait été gelée politiquement depuis plus de trente ans commence à rêver de démocratie.
Le 19 mars 2011, malgré les appels à l'abstention des petits partis issus de la révolution, le référendum constitutionnel égyptien est approuvé par 77% des électeurs. Il fixe la...