Edward Snowden : un symptome du tête à l'envérisme
Le règne du faux, l'inversion du sens prospèrent, année après année. Oh, bien sûr, cela n'a pas commencé hier. Ni avant-hier. Les puissants (transformés en bateleurs) ont toujours jonglé avec les mots, inversant leur sens, établissant un règne du faux, un marketing généralisé à tous les sujets sociétaux pour mieux "mener" les foules. Les beaux-parleurs ont le beau rôle.
Le règne du faux, l'inversion du sens prospèrent, année après année. Oh, bien sûr, cela n'a pas commencé hier. Ni avant-hier. Les puissants (transformés en bateleurs) ont toujours jonglé avec les mots, inversant leur sens, établissant un règne du faux, un marketing généralisé à tous les sujets sociétaux pour mieux "mener" les foules. Les beaux-parleurs ont le beau rôle. Il suffit qu'un tribun harangue les foules désignant à la vindicte populaire les "responsables" des maux du peuple pour que celui-ci, comme un seul homme s'arme de machettes, de piques, de flingues et zigouille dans la joie et la bonne humeur ses semblables. A l'inverse, il suffit qu'un beau parleur scande "tous ensembles, tous en-semble" pour que les opprimés se sentent rassurés. Pour autant leurs problèmes n'ont pas disparu.
Avec l'accès généralisé à la "culture" via Internet, l'on pouvait miser sur une rébellion massive. Ce spectre explique d'ailleurs sans doute pourquoi les puissants tentent depuis son arrivée de le "contrôler", de le brider, de le transformer en supermarché. Internet comme agent de l'Anarchie, transformant tout un chacun en personne auto-déterminée ? Un beau rêve en partie (seulement) réalisé avec les mouvements #Occupy. Mais le chemin est encore long. Car l'infrastructure qui fait front face à cette transformation des hommes et des femmes de cette petite planète est puissante.
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