Du temps de cerveau dispon… pardon… nécessaire
J’ai des incompréhensions parfois. Ce n’est pas faute d’avoir un cerveau pour essayer de trouver la solution, mais simplement, je n’arrive pas à me projeter dans celui de mes interlocuteurs de l’agence. Il y a par exemple chez nous une personne dont le travail est de planifier celui des autres. Il s’agit de définir qui travaille sur quoi et combien de temps. Pas bête. Ce qui m’intrigue, c’est le temps alloué à mes tâches. Il y a des années, j’ai appris ce qu’était un délai.
J’ai des incompréhensions parfois. Ce n’est pas faute d’avoir un cerveau pour essayer de trouver la solution, mais simplement, je n’arrive pas à me projeter dans celui de mes interlocuteurs de l’agence.
Il y a par exemple chez nous une personne dont le travail est de planifier celui des autres. Il s’agit de définir qui travaille sur quoi et combien de temps.
Pas bête.
Ce qui m’intrigue, c’est le temps alloué à mes tâches.
Il y a des années, j’ai appris ce qu’était un délai. Il s’imposait à moi tous les jours vers 10 heures du soir. Une grande partie de ce que je devais écrire devait être livré, quoi qu’il arrive, le soir même vers 19 heures pour entrer dans la chaîne de production et au plus tard, vers 10 heure. Dans des cas très particuliers, je pouvais disposer d’une rallonge jusque vers minuit. Ca forge une façon de travailler. Ces délais, ce n’était pas pour rire. Il n’y avait aucun moyen d’y échapper. J’avoue : je n’aurais peut-être pas été viré si je ne les avais pas tenus une ou deux fois. Mais si je l’avais fait une dizaine de fois, je l’aurais été à coup sûr. Bref, je sais ce que c’est que d’écrire sous la pression du temps. Collecter l’information, la traiter, la digérer, l’enrichir et la reformuler dans un langage compréhensible, formaté.
Dans la com’, c’est différent. Il y a bien des délais, mais ils sont rarement tenus. Tout le monde a une bonne raison de reculer le moment de la livraison. Et prendre du retard des dizaines de fois n’entraîne ni sanction, ni...