Drame dans la mare : un canard mange une dinde...
Il faut dire qu'elle avait fait fort. Tout le monde se souvient désormais de son petit voyage en Tunisie en pleine révolte populaire, les emplettes de ses parents au passage, les vols dans un jet privé d'un proche de Ben Ali, l'hébergement probablement gratuit dans un hôtel du même ami bienveillant. Le mélange des genres. Comme pour Eric Woerth et sa femme. Mais surtout, ses explications alambiquées et mensongères. Son aplomb dans le mensonge et le dénigrement.
Il faut dire qu'elle avait fait fort. Tout le monde se souvient désormais de son petit voyage en Tunisie en pleine révolte populaire, les emplettes de ses parents au passage, les vols dans un jet privé d'un proche de Ben Ali, l'hébergement probablement gratuit dans un hôtel du même ami bienveillant. Le mélange des genres. Comme pour Eric Woerth et sa femme. Mais surtout, ses explications alambiquées et mensongères. Son aplomb dans le mensonge et le dénigrement. Aplomb et dénigrement que l'on retrouve dans sa "lettre de démission". Mais ce qui ressort, c'est surtout une incompréhension des mouvements historiques qui se déroulaient pourtant sous ses yeux. Des peuples qui se soulèvent contre un dictateur. Et sa seule réponse : proposer d'envoyer au dictateur ami les forces anti-émeute dont le savoir est, disait-elle, internationalement reconnu.
L'image de la France était définitivement ternie dans cette région du monde qui se réveille d'une longue léthargie.
Bien joué l'artiste. Michèle Alliot-Marie ne s'était jamais illustrée par son action dans quelque gouvernement que ce soit. Aucune grande réforme ne lui est associée. Cette fois, aux Affaires étrangères, elle a posé son empreinte. Pas de manière glorieuse, loin s'en faut.
Nicolas Sarkozy, à l'approche d'élections locales a donc décidé de se défaire de cette machine a faire baisser les sondages. Et il pense qu'ainsi, tout est réglé.
C'est le quatrième...