Do you speak camarilla
Le beau temps a mis tout Paris dans la rue, une partie pour la techno, une partie pour la paix, une partie pour Mélenchon. Donc, une manif de plus. Le trajet est nettement plus traditionaliste, pour ne pas dire éternel, un Bastille-République. Bastille n'est pas pleine, mais le boulevard Beaumarchais est plein comme un quai de RER un jour de grève. Pas moyen de confondre avec une manifestation syndicale.
Le beau temps a mis tout Paris dans la rue, une partie pour la techno, une partie pour la paix, une partie pour Mélenchon. Donc, une manif de plus. Le trajet est nettement plus traditionaliste, pour ne pas dire éternel, un Bastille-République.
Bastille n'est pas pleine, mais le boulevard Beaumarchais est plein comme un quai de RER un jour de grève. Pas moyen de confondre avec une manifestation syndicale. Énormément de pancartes, aucun champignon géant, ah si, un, picard, celui de Ruffin, avec "La fleur", la marionnette qui donne des coups de pied au cul. Il y a aussi des phis en frite de piscine colorés en guise de pancarte.
La tête de cortège avance à un train de sénateur, du coup ça bouchonne sévèrement. Dès que l'on dépasse le bouchon, il y a d'un coup beaucoup plus de place. Ah tiens, d'autres groupes sont présents, il n'y a pas que des insoumis, mais ça reste du bien à gauche. Des anarchistes ont trouvé leur punchline "Ni Dieu, ni maître, ni Mélenchon", ça détend.
La place de la République n'est pas très loin en fait, le trajet est court. Pour l'instant, c'est un peu le bronx, il y a un peu de monde, mais aussi pas mal de skaters, la super scène et la sonorisation. On est clairement dans le super pro, là. Une grosse scène, deux écrans géants (avec des carrés de leds bloqués sur le rouge). La place se remplit peu à peu. Il y a de la musique un peu clichée : du Zebda (le bruit et l'odeur reste toujours aussi...