Directive droit d'auteur : la France en pointe
Quand il s'agit du pire
Les députés français se sont distingués au Parlement européen, en votant comme un seul homme — ou presque — la directive droit d'auteur.
Lors de la séance plénière du 26 mars, ce sont en fait deux votes qui ont eu lieu. Le premier, crucial, était un « vote d'amendements » qui aurait pu, en cas de majorité « pour » donner l'occasion aux députés de supprimer ou d'amender les deux articles faisant l'objet d'une large opposition citoyenne : l'article 13 concernant la mise en place de filtres automatiques sur les plateformes, et l'article 11 créant un droit voisin pour les éditeurs de presse (et non pour les journalistes, comme on a pu le lire ici ou là).
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Lors de ce premier vote, la France s'est particulièrement distinguée, contrairement à d'autres pays, comme l'Allemagne, le Royaume-Uni, ou même l'Italie adoptant quant à eux une position plus modérée. Les eurodéputés du pays des fromages qui puent ont en effet propulsé la France en tête, tant en pourcentage qu'en valeur absolue de votes « contre ». Ceux qui prendront la peine de consulter le détail du vote noteront que la plupart des élus Verts avait visiblement piscine, alors qu'il s'agissait de défendre la liberté d'expression et que ce vote a échoué de 5 voix à peine (317 contre, 312 pour).
Lors du second vote, celui autorisant l'adoption de la directive, les représentants des SPRD députés...