Des servantes écarlates devant l'ambassade américaine
Elles protestaient contre la restriction du droit à l'avortement
Le vote de lois criminalisant l'avortement est pointé du doigt et les personnes ayant organisé ce happening devant l'ambassade américaine demandent à ce que le droit à l'avortement soit inscrit dans la constitution pour éviter des reculs.
Le débat sur l'avortement et la pression constante des conservateurs pour faire reculer ce droit des femmes à disposer de leur corps (notamment en Europe) est revenu sur le devant de la scène ces dernières semaines avec l'adoption de lois criminalisant le recours à l'avortement dans plusieurs États américains. Le Monde en a fait un éditorial dans lequel le journal rappelle que "le Missouri a adopté une loi qui punit jusqu’à quinze ans de prison une interruption volontaire de grossesse (IVG) au-delà de la huitième semaine (contre douze semaines en France). En Alabama, un médecin qui pratiquerait un tel acte sur une femme, même victime de viol ou d’inceste, encourt désormais quatre-vingt-dix-neuf ans d’emprisonnement, une peine supérieure à celle en vigueur pour le violeur lui-même. En Géorgie, dans l’Ohio ou le Tennessee, l’avortement est hors la loi dès la sixième semaine de grossesse, un stade où la plupart des femmes ignorent encore être enceintes"
C'est dans ce cadre que "les écarlates", un groupe spontané de personnes s'est réuni devant l'ambassade américaine ce mardi 4 juin. Habillées en servantes écarlates (voir le détail de la série télévisée ici), une référence au livre de Margaret Atwood, The Handmaid's Tale.
Elles ont déployé une banderole et ont lu un texte. Sans désemparer, la maréchaussée s'est projetée à leur rencontre et les a promptement encerclées. Après avoir décliné qualité et motif de...