Des malwares dans les apps bancaires ?
Quand la cybermenace monte en puissance à la vitesse d'une moule lancée au galop
La communication, ça coûte cher, peuchère. Du coup, pour se faire de la pub à peu de frais, les boîtes ont trouvé la martingale : pondre un livre blanc ou une étude avec un sujet bien clickbait.
Cette fois, c'est Kaspersky qui s'y colle. Et ça donne un très long article dans les Echos "La cybermenace monte en puissance sur les applications bancaires". Bingo. Pub gratuite assurée. Décortiquons un peu ce papier des Echos.
On comprend dès le titre que ça chauffe du côté de la cybermenace et des apps bancaires. Oui mais à quel point ? Eh bien c'est grâve, selon Kaspersky : "Au deuxième trimestre, cette menace a atteint un pic historique : selon les données collectées par Kaspersky auprès de ses clients dans le monde, le nombre d'installations de logiciels malveillants de type « cheval de Troie bancaire » dans les smartphones a triplé par rapport au premier trimestre pour atteindre 61.045". Les installations de chevaux de Troie ont donc triplé au deuxième trimestre. Mais pour atteindre le chiffre assez faible de 61.045 installations détectées. A l'échelle mondiale, ça ne fait pas grand chose, sachant que, selon les estimations de l'International Telecommunication Union, le nombre d'abonnements mobiles est proche de 7,7 milliards fin 2017. Toujours selon Kaspersky, environ 600 détenteurs de téléphones mobiles français se sont fait avoir par un cheval de Troie visant les données bancaires.
Mais attention, ça se complique. Il parait, nous explique les Echos, que certains malwares peuvent même embarquer le détenteur de téléphone dans une attaque de type DDoS et submerger les serveurs d'une banque. Techniquement, ce...