Deep Packet Inspection chez SFR : la boulette qui fait mal
Quand les opérateurs téléphoniques jouent aux apprentis sorciers avec des technologies non maîtrisées et particulièrement intrusives, on assiste inéluctablement à des scènes surréalistes. Les outils de Deep Packet Inspection (inspection de paquets en profondeur) ont deux facettes. La première, plutôt saine, permet de manager son réseau, d'encaisser des attaques (dénis de service, vague de spams...
Quand les opérateurs téléphoniques jouent aux apprentis sorciers avec des technologies non maîtrisées et particulièrement intrusives, on assiste inéluctablement à des scènes surréalistes. Les outils de Deep Packet Inspection (inspection de paquets en profondeur) ont deux facettes. La première, plutôt saine, permet de manager son réseau, d'encaisser des attaques (dénis de service, vague de spams...), la seconde bien moins avouable, d'espionner votre trafic et de bloquer des services de manière à vous faire passer à la caisse pour débloquer ces services. En la matière, SFR semble avoir une longueur d'avance, seul hic, le personnel ne semble pas vraiment disposer de la formation suffisante pour répondre aux questions des internautes.Il aura fallut moins de trois mois pour que je commence à comprendre qu'SFR apportait une attention particulière à détourner certains outils pour brider un maximum ses services, dans le but de les facturer alors que la valeur ajoutée de l'opérateur sur lesdits "services" est nulle.
Le foutage de gueule de la ressource rare
Le principal argument pour un opérateur téléphonique, lorsqu'il explique ses motivations à amputer "l'Internet illimité" de protocoles entiers, c'est que le spectre hertzien est une ressource rare. Jusque là, ça passe encore, ce n'est pas tout à fait faux. Le soucis est que cet argument est surtout prétexte à prendre les abonnés pour des imbéciles. Si...