Dans l'ombre de Spallian, géant français du big data
Lentement mais sûrement, Spallian prend racine sur le territoire. Le 23 octobre, Bouygues annonçait entrer dans le capital de la société française spécialisée dans le « traitement de bases de données complexes », au côté de la SCET (par ailleurs cliente de Spallian), l'une des filiales de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), bras armé financier de l'Etat.
Lentement mais sûrement, Spallian prend racine sur le territoire. Le 23 octobre, Bouygues annonçait entrer dans le capital de la société française spécialisée dans le « traitement de bases de données complexes », au côté de la SCET (par ailleurs cliente de Spallian), l'une des filiales de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), bras armé financier de l'Etat. Une bien belle reconnaissance pour la boîte qui se plaignait de voir les pouvoirs publics dérouler le tapis rouge aux géants américains du secteur !
Côté com', Spallian, c'est la pépite française du big data, officiant autant pour le privé dans l'optimisation de bases de données (la boîte accompagnait par exemple Bernard Laporte dans sa course à la tête de la fédération française de rugby en gérant son fichier électeurs l'an dernier) que pour le public, auprès des collectivités territoriales. Avec, en tête de gondole, des “logiciels d’aide à la décision ”, comme “TellMyCity” présentée comme « l'application numéro 1 de la démocratie participative » (rien de moins) permettant aux citoyens d'une ville de faire remonter aux services municipaux les incivilités ou autres problèmes de chaussée dans la commune. Le tout à partir d'une application gratuite téléchargeable sur Apple Store, garantie « sans revente des données à des fins commerciales », se gargarise le patron Renaud Prouveur. Voilà pour les éléments de langage.
Reste une ombre au tableau....