Journal d'investigation en ligne
par Jacques Duplessy

D’Uzhgorod à Kharkiv, plongée dans le quotidien de l’Ukraine

Carnet de route

Notre journaliste a sillonné l’Ukraine pendant près d’un mois. Deux années de conflit ont laissé des traces et provoqué des fractures irréversibles

Place Maidan à Kyiv un drapeau est planté pour chaque Ukrainien mort durant la guerre contre la Russie - © Reflets
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J’embarque ce 11 novembre pour l’Ukraine. C’est mon troisième voyage de l’année 2023. Destination Budapest, puis un train depuis la capitale hongroise vers la ville frontière de Zahony.

Comme depuis le début de la guerre en février 2022, je pars avec une double casquette, celle de journaliste mais aussi d’humanitaire, comme chef de projet de l’association Safe.

Dans la minuscule gare de Zahony, l’ambiance est un peu lourde. Une dizaine de femmes et d’enfants et des personnes âgées patientent pour prendre le train qui les mènera de l’autre côté de la frontière, à Chop. Aucun homme en âge de combattre. Il leur est, sauf exception, interdit de sortir du pays.

« Ici, vous êtes en sécurité » proclame une affiche défraîchie en anglais et en ukrainien de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) à destination de ceux qui viendraient demander l’asile. Elle les invite à téléphoner pour recevoir une aide. Sur le parking de la gare, deux containers frappés du logo OIM semblent désaffectés, stigmates de la crise de 2022 quand des centaines de milliers d’Ukrainiens se pressaient aux frontières de leurs voisins.

J’ai une heure et demi d’attente. Je passe le temps sur des bancs en bois inconfortables. De mes voyages précédents, j’ai appris qu’il était inutile de chercher un bar près de la gare.

Nous embarquons dans la navette assurée des chemins de fer hongrois. Pas de poste de douane côté magyar. Sur le quai, les douaniers contrôlent simplement les passeport. Le trajet dure 12 minutes.

A Chop, une bâtisse imposante de style soviétique nous accueille. Installés dans des guérites en bois au style année 60, les douaniers sont détendus. Je montre mon passeport et je passe. Puis vient la fouille des bagages. Comme à chaque fois, la douanière ouvre mon sac et jette un très bref coup d’œil. « Bonjour, vous venez là pour quoi ? » « Humanitaire. » « Vous avez une carte ? » Je m’apprête à sortir la carte de notre partenaire ukrainien, le Comité d’aide médicale. Avant que je n’aie pu lui présenter, elle aperçoit le logo du ministère de la Défense ukrainien qui figure sur mon laisser-passer de journaliste qui me permet de me déplacer près de la ligne de front. La douanière affiche un large sourire : « C’est bon, j’ai compris. Bienvenue et bonne chance ! »

Je retrouve Nataliya Kabatsiy, la directrice du Comité d’aide médicale. Une petite-demi heure de voiture et nous voici à Uzhgorod, la capitale de la Transcarpatie. C’est là qu’est installé le siège de l’association.

Un 4x4 et du matériel médical offerts par Safe au Comité d'aide médicale en Ukraine - © Reflets
Un 4x4 et du matériel médical offerts par Safe au Comité d'aide médicale en Ukraine - © Reflets

Le lendemain, nous nous retrouvons pour déjeuner et faire le point sur les projets et les derniers détails de l’organisation de mon séjour. Contrairement à l’hiver dernier, plus de coupures d’électricité ni de ronronnement incessant des générateurs. On se demande tous quand les Russes reprendront les bombardements du réseau électrique et s’il va tenir.

Les objectifs de cette mission sont multiples : je dois d’une part appuyer la recherche de fonds de Safe et du Comité d’aide médicale. Depuis des mois, nous avons fait le constat que les dons privés qui ont constitué la grande majorité des fonds collectés sont en baisse alors que les besoins restent très élevés. Nous devons donc nous tourner davantage vers les bailleurs institutionnels, les services d’aide humanitaire des pays riches et les agences des Nations Unies. C’est l’objectif de mon déplacement à Kyiv. Depuis plusieurs semaines, j’ai organisé une dizaine de rendez-vous et préparé un solide PowerPoint pour présenter nos savoirs faire et notre bilan.

Exposition à Kyiv : séquelles des combats qui ont eu lieu autour de la capitale au début de la guerre contre la Russie - © Reflets
Exposition à Kyiv : séquelles des combats qui ont eu lieu autour de la capitale au début de la guerre contre la Russie - © Reflets

Je dois me rendre ensuite dans les régions de Kharkiv et de Dnipro dans l’Est du pays pour visiter des projets de l’association et évaluer des besoins afin de jeter les bases d’autres actions.

La première chose qui me frappe est la fatigue des gens que je rencontre. Presque deux années de conflit ont laissé des traces. Tout le monde a quelqu’un au front ou connaît quelqu’un qui a été tué, blessé ou fait prisonnier.

Nataliya me raconte que plusieurs des volontaires de l’association ont fait des burn-out ou des syndromes post-traumatiques. L’épuisement dû au stress de la guerre révèle aussi les blessures enfouies et les fragilités. « On n’a pas le choix, c’est comme ça, il faut tenir », dit-elle.

Derniers échanges et dernières consignes le lundi avec l’équipe du siège du Comité d’aide médicale. Nous passons par l’entrepôt où un camion de France arrive tout juste. Il transportait une ambulance et du matériel médical.

Mon train pour Kyiv est à 19h. Il faut exactement 12h pour se rendre d’Uzhgorod à la capitale. Au début du voyage, je me retrouve seul dans le compartiment avec une femme. Mes bases de polonais me permettent un peu d’échanger. Elle m’explique qu’elle va retrouver son mari, mobilisé, qui est en permission, et me montre sa photo sur son téléphone portable. Sa permission vient d’être raccourcie, elle va finalement le croiser seulement deux heures. Elle laisse couler quelques larmes. D’autres voyageurs nous rejoignent au fil des arrêts. Nous installons les couchettes. Je m’endors bercé par le train. Nous entrons en gare avec la ponctualité d’une horloge suisse. Je passe à l’hôtel prendre une douche rapide avant d’attaquer mon premier rendez-vous.

Durant les cinq jours dans la capitale, je rencontrerai les attachés humanitaire de la Suisse, de la France, des USA, du Royaume Uni et aussi le Haut Commissariat aux Réfugiés, l’Organisation Internationale pour les Migrations, la Coordination des Affaires Humanitaire de l’ONU, l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Organisation pour l’Alimentation et la Agriculture.

A l’ambassade de France, nous discutons d’un projet d’aide médicale d’urgence pour les régions de Zaporizhia et de Dnipro qui est en cours d’examen par le Centre de Crise du ministère des Affaires étrangères. L’attaché humanitaire se montre très intéressé par un projet de soutien psychologique des soignants qui démarre avec l’aide de la Fondation de France. Il propose d’ajouter ce volet à notre projet initial.

Le représentant de l’UNICEF manifeste beaucoup d’intérêt pour nos activités et l’expérience du Comité d’aide médicale. Tous les bailleurs de fonds souhaitent financer davantage d’associations ukrainiennes. Mais peu sont expérimentés et répondent aux critères administratifs et financiers pour accéder à des financements internationaux. Il nous invite à préparer deux notes d’intention pour un programme d’accès à l’eau potable pour des zones proche de la ligne de front et pour le soutien psychologique des familles et des enfants.

Je prends quelques minutes pour me rendre sur la place Maïdan. Les espaces verts sont couverts de petits drapeaux ukrainiens, il y en a un pour chaque soldat tombé au front. On trouve aussi des drapeaux américains, anglais, australiens, canadiens et quelques français. Des proches ont aussi déposé des portraits des disparus. Des militaires blessés essaient de vendre des objets patriotiques. Tout au long du séjour, je remarquerai la présence de vétérans blessés dans les rues des villes, ce qui existait très peu lors de mes séjours précédents.

Je monte dans un train pour Kharkiv le samedi soir. Le train express rejoint la grande ville de l’Est en 4h30.

J’arrive sous la neige. C’est mon premier séjour dans la région. Je suis accueilli par Dmitri, un des volontaires de l’association. Il me conduit à mon logement, l’appartement d’un déplacé désormais salarié du siège du Comité d’aide médicale. Très bonne surprise, cet appartement qui donne sur une cour, on n’entend presque pas la sirène des alertes aériennes. Je passerai donc de bonnes nuits. En espérant qu’un missile ne tombera pas trop près.

Dès le lendemain et pendant une petite semaine, j’enchaîne les visites de groupes de volontaires et d’hôpitaux. Premier constat, les groupes de volontaires sont toujours très actifs et mobilisés. Les habitants de l’Est de l’Ukraine sont d’autant plus motivés qu’ils craignent une occupation russe. Beaucoup ont radicalisé leur discours : plusieurs me disent vouloir renvoyer les Russes dans des cercueils. Pour eux, la rupture est définitive. Certains ont pourtant de la famille en Russie.

Je découvre combien Kharkiv a souffert au début de la guerre à grande échelle. L’armée russe est arrivée à seulement trois kilomètres du centre ville. Avec Dmitry, nous arpentons le quartier de Saltivka. Dans un décor d’apocalypse, quelques fenêtres éclairés témoignent que des familles habitent ces immeubles à moitié brûlés ou éventrés.

Un immeuble à Kharkiv, frappé par des tirs russes - © Reflets
Un immeuble à Kharkiv, frappé par des tirs russes - © Reflets

Serguey, un des fondateurs de l’association « Kharkov Volunteers Team », un autre de nos partenaires me fait rencontrer différents groupes qui soutiennent les soldats sur le front. Je remarque que les actions se sont professionnalisées. Dans un bâtiment industriel, des bénévoles fabriquent des filets de camouflage. Auparavant, ils fixaient des morceaux de tissus sur des filets. Désormais, ils sont à la pointe de la technologie : ils achètent de la toile imprimée en rouleau, et des tables laser pilotées par ordinateur les découpent suivant la forme programmée. Trois tables fonctionnent 24 heures sur 24. Ils me demandent si je peux trouver de l’argent pour en acheter une quatrième. Chaque jour, ils produisent une vingtaine de filets de camouflage.

Helena fait brûler du gel hydroalcoolique dans une boite de conserve. « Les soldats nous le réclame pas seulement pour l’hygiène. Il sert dans les tranchées à réchauffer le café. Ça brûle très bien et ça ne fait pas de fumée noire, donc c’est discret. » Un labo vient justement de m’en proposer deux semi-remorques, reliquat des stock Covid. On propose régilièrement à Safe des dons de gel. Jusqu’à présent, nous les prenions avec parcimonie. Le soir même, j’envoie un mail pour accepter la donation. Dix jours plus tard les 380.000 doses seront à Kharkiv.

Nous partons visiter le centre-ville en soirée et les parcs Shevchenko et Maxime Gorki. Il y règne une atmosphère assez étrange. « Les attractions pour les familles ont été fermées, m’explique Serguey. Les autorités veulent éviter les rassemblements à cause des bombardements. » Nous nous promenons dans le froid au milieu des baraques désaffectées dans une lumière blafarde. Tout à coup, une musique se déclenche à notre passage. Les capteurs déclenchant la musique au passage des visiteurs n’ont pas été désactivés. Nous éclatons de rire. Des points lumineux nous attirent dans le parc. Ce sont des stands de boissons chaudes, de gaufres et de bombons, toujours ouverts, alors qu’il n’y a presque personne. Étonnante résistance ukrainienne.

Mémorial à Kharkiv pour les enfants tués. - © Reflets
Mémorial à Kharkiv pour les enfants tués. - © Reflets

Le lendemain soir, il m’invite à un concert de musiques et chants tatares. La salle de spectacle est située à l’étage d’une ancienne usine devenu un café branché de la ville. J’interroge Serguey : « Je croyais que les rassemblements étaient interdits ? » « Dans les lieux qui dépendent de la ville, oui, mais les privés peuvent continuer à organiser des événements. » Je ne peux m’empêcher de trouver un tel rassemblement de plus de 200 personnes assez imprudent, alors que les alertes sont quotidiennes et les bombardements très fréquents. Mais guerre ou pas guerre, la ville tente de vivre aussi normalement que possible.

Le jour suivant, nous partons pour Izium, à un peu plus de 100 kilomètres de Kharkiv. La ligne de front est aujourd’hui à 50 kilomètres de cette ville qui a été occupée six mois par l’armée russe avant d’être libérée en septembre 2022. Les bombardements ont été intenses. La population est aujourd’hui de 26.000 habitants contre 46.000 avant la guerre.

Le Comité d’aide médicale a apporté une aide régulière dans la région, dont un imposant générateur pour l’hôpital. Youri, le directeur médical, m’accueille et me fait visiter cette structure de 220 lits. Il a l’air épuisé. « Ce dont nous avons besoin en urgence, c’est un anesthésiste en renfort. Je suis le seul avec cette spécialité ici, nous avons 3 salles d’opération et je travaille 7 jours sur 7 si besoin. Je n’ai pas le choix... »

Il me raconte une anecdote au début de l’agression russe. « Un matin au début de la guerre, je reçois un appel à l’aide de confrères d’une petite ville, Bakhmut. Ils racontent l’afflux de blessés, le manque de médicaments… Tout ça nous tombait dessus. J’écoute, je raccroche le téléphone. Je fais un résumé aux collègues et là, impossible de retrouver le nom de la ville… » Il éclate de rire. « J’ai du rappeler, je ne connaissais pas ce bled. Et aujourd’hui, dans le monde entier, on connaît Bakhmut. »

Nous allons dans la périphérie d’Izium à la rencontre de villageois. Ils sont une quarantaine à habiter dans ce qui ressemble à un village fantôme. Sans eau courante, ni électricité. Ils n’emmènent dans ce qui était leur coopérative agricole. Des carcasses calcinées de tracteurs, de moissonneuses-batteuses. Les silos à grain ont été pulvérisés. Dans ce paysage de guerre, d’autres tracteurs tout neufs. A 100 mètres de là, ils me montre deux containers aménagés en centre de santé installés par l’Organisation Mondiale de la Santé et un gros générateurs. « Ce projet, c’est vraiment n’importe quoi, s’exclame Igor. C’est ouvert deux fois deux heures par semaine. Nous sommes à 10 minutes de l’hôpital. Le pire est qu’on n’a pas accès au générateur alors que nous n’avons pas l’électricité ! » Le petit groupe préfère en rire. Aucune colère, ils en ont vu d’autres. La semaine suivante, le Comité d’aide médicale leur enverra un générateur pour alimenter une pompe à eau et leur permettre de recharger leurs téléphones portables.

Mon dernier jour à Kharkiv est consacré à suivre une clinique mobile de l’ONG Ukraine is Europe que Safe a cofinancé. Avec Nadiia, la coordinatrice du projet, nous partons dans des villages dans des zones désoccupées. Les mairies et la Caritas indiquent les personnes à visiter, souvent des personnes âgées qui ne peuvent pas se déplacer. « Elles consulte très rarement, donc leur état se dégrade et les maladies graves sont dépistées très tard », déplore Nadiia. L’association fait des prescriptions de médicaments pour les pathologies chroniques et a tissé des contacts avec les hôpitaux pour les examens approfondis. Cette situation illustre une des problématiques rencontrées : une partie du personnel soignant est parti, et l’accès aux soins est problématiques dans certaines zones.

La clinique mobile de l'association Ukraine is Europe lors d'une tournée dans la région de Kharkiv - © Reflets
La clinique mobile de l'association Ukraine is Europe lors d'une tournée dans la région de Kharkiv - © Reflets

Départ pour Dnipro. Je retrouve avec joie Yuliya, la correspondante du Comité d’aide médicale pour la région. Quand je lui demande comment elle perçoit l’évolution de la situation, elle estime que la situation est pire qu’il y a un an. En cause, une réforme hospitalière qui désorganise les hôpitaux, certaines directions corrompues qui profitent de la tarification à l’acte pour gonfler les chiffres d’activité. Elle s’inquiète aussi d’associations humanitaires plus préoccupées par leur visibilité que par l’action et de gros trous dans la distribution de l’aide.

Je retourne dans les villes de Pavlograd et Novomoskovsk où l’association soutient plusieurs hôpitaux. Je retrouve Youri, un chirurgien. Pour lui aussi, la situation empire : « Chaque jour, les bus remplis de blessés affluent, hier j’ai du refuser des hospitalisations faute de places. Une nuit, on a accueilli 120 blessés alors que je n’ai que 80 lits. Et ils étaient en grande partie déjà occupés... »

Au niveau du personnel, il ne se plaint pas. Les deux salles d’opérations tournent jour et nuit avec cinq chirurgiens et trois anesthésistes. Et il sait qu’il peut faire appel à des renforts en cas de besoin. Il nous demande si nous pouvons augmenter notre aide, car il ne reçoit pas suffisamment de dotation du ministère de la Santé. Nous prenons note et informons le siège à Uzhgorod. Ce n’est pas simple, car il faudrait acheter de nombreux produits que nous ne recevons pas en don, et nos moyens sont limités.

Nous rencontrons aussi l’administration régionale de la Santé pour entendre leur analyse de la situation. Difficile d’obtenir des renseignements précis. Ils nous déclarent que leurs gros points noirs sont la réhabilitation physique des blessés et le développement du soutien psychologique pour la population et les soignants. Ils se disent préoccupés aussi par l’accès à l’eau potable dans la région de Nikopol. Nous les informons qu’une mission exploratoire sur ce sujet doit avoir lieu dans les semaines à venir en vue de la rédaction d’un projet pour l’UNICEF. Ils nous promettent de nous aider.

Yuliya a pris rendez-vous dans le plus grand hôpital psychiatrique de la région. C’était une demande de la directrice du Comité d’aide médicale qui souhaite développer le soutien de la psychiatrie. Plus de 1.200 lits, dont 30 pour les enfants, 80 psychiatres, 10 psychologues. Le personnel manque. « Les salaires ne sont pas attractifs, 200 € sans les primes, un peu moins de 600 € au total », soupire un chef de service.

L’hôpital est virtuellement en faillite. Avec la tarification à l’acte, il a facturé pour 4,5 millions de Hrevnia (1,1 M€) par mois. Le ministère de la Santé n’a versé que 1,3 million Hr/mois (moins de 350.000 €). Quelque 96 % du budget est dépensé dans les salaires, 4 % dans les médicaments. L’hôpital a reçu seulement 40 % des fonds nécessaires pour l’achat des médicaments. « On survit avec des dons de fondations ukrainiennes et étrangères », raconte le médecin. Leur propriétaire, le conseil régional, n’a pas donné un hrevnia depuis un an pour l’entretien. « Heureusement que le CICR vient de réparer le chauffage, sinon on ne sait pas comment on aurait passé l’hiver. »

Mon séjour s’achève par un passage rapide à Uzhgorod pour un bilan et la préparation des échéances à venir. Le travail ne manque pas… Je repars aussi avec des « diplômes » de remerciement pour nos partenaires en France, imprimés par Comité d’aide médicale. L’équipe a écrit : « Vous savoir à nos côtés face à cette guerre qui nous est imposée est aussi important que l’aide matérielle. Merci ! » Le combat continue !

Comment aider Safe et le Comité d'aide médicale ?

Si vous souhaitez aider les deux associations, vous pouvez faire un don sur cette collecte en cours.

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