Culturons-nous !
Quelques idées de séries, livres, film, spectacle en toute subjectivité…
Les vacances de Noël approchent ! Entre le foie gras, la dinde, le fromage et les bonnes blagues de tonton Dédé, voici quelques suggestions culturelles qui vous permettront d'affronter les excès des fêtes en toute bonne conscience.
Une lecture à coup de marteau !
L’inénarrable Fabrice Luchini fait en ce moment salle comble au théâtre de l'atelier à Paris dans un exercice auquel il est désormais habitué : la lecture de textes de grands penseurs. C’est à un géant de la philosophie auquel l'acteur s'affronte : Nietzsche. Dans un décor minimaliste, derrière un simple bureau, notre Fabrice national partage quelques morceaux les plus saillants du philosophe allemand. Il ponctue sa lecture de quelques observations sur le génie nietzschéen en glissant aussi des extraits d'un autre de ses auteurs fétiches, Baudelaire et son célèbre poème sur l'ivresse extrait des « Fleurs du mal » dont il nous fait goûter la beauté : « Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. » Quelques bémols cependant. Tout d’abord sur la forme. Je ne sais pas s'il en a complètement conscience mais Lulu devient à certains moments la caricature de lui-même quand il déclame exagérément certains aphorismes de Nietzsche : on croirait assister à un sketch d’un humoriste imitant Lucchini ! Sur le fond ensuite. Si on passe globalement un bon moment en l'écoutant lire le philosophe allemand – bien qu'un peu court : à quarante euros la place, la minute...