Crise financière : got trillions ?
Observez bien. Car se déroule en ce moment un film qui est déjà passé maintes fois sur les écrans de votre réalité. Après une période catastrophique, les marchés font une pause. Avec un peu de chance, et beaucoup d'agent, ils vont se stabiliser. Puis se reprendre et tout le monde criera victoire. Les politiques se gargariseront de leurs succès, ils diront qu'ils ont sauvé le monde, que sans eux, c'était le chaos.
Observez bien. Car se déroule en ce moment un film qui est déjà passé maintes fois sur les écrans de votre réalité. Après une période catastrophique, les marchés font une pause. Avec un peu de chance, et beaucoup d'agent, ils vont se stabiliser. Puis se reprendre et tout le monde criera victoire. Les politiques se gargariseront de leurs succès, ils diront qu'ils ont sauvé le monde, que sans eux, c'était le chaos.
Pourtant, ils ne font que préparer la prochaine crise qui ne manquera pas, comme à chaque fois, d'être pire que la précédente.
Pour sauver les banques (disons les établissements financiers pour être plus précis), les politiques sont en train d'ajouter de la dette à la dette. Ca marche parce que ça "rassure" les marchés. Ils comprennent, pas cons, que l'argent va a nouveau couler à flots. Moindres peut-être, mais à flots tout de même.
Et quand il y a du carburant, la machine fonctionne. La FED a ainsi soutenu Wall Street à bouts de bras ces dernières années après la crise des subprimes.
Bloomberg a compilé de l'information "publique" mais cachée (article à lire en entier, c'est édifiant). En utilisant le Freedom of Information Act (un truc que l'on aimerait bien avoir en France), l'agence de presse a ainsi pu faire des maths. Et il ressort de ses calculs que les établissements financiers (y compris européens et donc français) ont bénéficié d'aides pour un montant de 1200 milliards de dollars après la...