Crise de la dette : et si on nous prenait pour des c…
Oui, vous l'entendez partout, tous nos malheurs viennent désormais de cette fameuse dette qui oblige nos gouvernements à encore plus de rigueur, c'est à dire à nous demander de nous serrer la ceinture. S'il n'y avait pas autant de dette, tout irait mieux, nous ne serions pas à l'aube d'une apocalypse économique. Ces fameuses dettes des pays industrialisés les plus riches, on vous l'a assez répété, sont en permanente augmentation : nous vivons au dessus de nos moyens. Ah ! Scélérats de citoyens !
Oui, vous l'entendez partout, tous nos malheurs viennent désormais de cette fameuse dette qui oblige nos gouvernements à encore plus de rigueur, c'est à dire à nous demander de nous serrer la ceinture. S'il n'y avait pas autant de dette, tout irait mieux, nous ne serions pas à l'aube d'une apocalypse économique. Ces fameuses dettes des pays industrialisés les plus riches, on vous l'a assez répété, sont en permanente augmentation : nous vivons au dessus de nos moyens. Ah ! Scélérats de citoyens ! Ils dépensent trop ! Il faut donc, par exemple, virer des profs, des infirmières, qui coûtent cher et accentuent cette dette.
Oui, mais il y a des chiffres qui ne trompent pas, et qui peuvent nous intéresser…
Par exemple, saviez-vous qu'entre 1993 et 2010, le taux d'imposition moyen des entreprises, calculé sur 80 pays, était passé de 38% à 25% ?
Ah, oui, ça fait bizarre…parce qu'il faut rappeler que l'impôt sur les sociétés ce n'est pas comme l'impôt sur le revenu, avec l'impôt sur les sociétés, on ne taxe que les bénéfices. Après réinvestissement. Donc, c'est la part que les actionnaires se mettent dans la poche qui a été augmentée en diminuant cet impôt. Et c'est la part de la recette de l'État (l'État c'est nous) qui a baissé.
Une dette publique, c'est quoi ?
Oh, pas grand chose, juste la différence entre ce que vous rentrez dans la caisse et ce que vous sortez de la caisse. Donc les dépenses...