Crise de la dette ? Déplacement du risque
Les marchés sont efficients, bla, bla, bla... En attendant une éventuelle efficience des amrchés, on peut noter une sorte de déplacement du risque. Depuis des mois, l'Europe inquiète. Les CDS qui permettent de s'assurer contre un risque de "défaut" (faillite) des pays s'envolaient pour les pays de la périphérie. Portugal, Espagne, Irlande, Grèce, Belgique, etc. Tous atteignaient des niveaux records. Même la France. C'est dire...
Les marchés sont efficients, bla, bla, bla...
En attendant une éventuelle efficience des amrchés, on peut noter une sorte de déplacement du risque. Depuis des mois, l'Europe inquiète. Les CDS qui permettent de s'assurer contre un risque de "défaut" (faillite) des pays s'envolaient pour les pays de la périphérie. Portugal, Espagne, Irlande, Grèce, Belgique, etc. Tous atteignaient des niveaux records. Même la France. C'est dire...
Et voici que le 28 janvier, on assiste à une amélioration pour l'Espagne, la Belgique, l'Italie, l'Autriche, le Portugal. Sur un mois, la tendance est marquée.
En revanche, les CDS des pays sous le feu de l'actualité montrent une évolution amusante. Comme un système de vases communicants, la peur s'est déplacée. Sur un mois, les CDS pour la dette israélienne prennent 31 points à 146, ceux de l'Egypte augmentent de 185 points de base à 424, ceux de la Turquie augmentent de 26 points à 167.
Ces derniers jours, la bourse a plongé de 6% en Arabie Saoudite. Et les CDS ont fait un bond.
A croire que les investisseurs ont compris que les aspirations à plus de liberté s'exprimeront forcément dans les pays les plus durs. Et qui est (paradoxalement ?) le meilleur allié de l'occident et la plus dure des dictatures de la région ? Gagné. l'Arabie Saoudite.
Un tag à suivre dans les prochains jours sur Twitter : #JeddahProtests. On ne sait jamais ce que réserve l'avenir...
Démontrant une fois...