Contre toute attente, le cours d'Orange reste stable
Le marché avait réagit violemment à l’annonce de la collaboration de Nokia avec le régime Irakien, qui portait sur la surveillance de la population et qui avait permis de cibler la répression durant la révolution verte.
Le marché avait réagit violemment à l’annonce de la collaboration de Nokia avec le régime Irakien, qui portait sur la surveillance de la population et qui avait permis de cibler la répression durant la révolution verte. Or dans la journée de vendredi qui a suivi la révélation par Owni d’une affaire de corruption susceptible de violer la convention de Mérida, et d’amener Orange à répondre de ses actes devant la commission Européenne, le cours de bourse n’a pas varié d’un poil, et on a enregistré des volumes d’échanges qui ne sortent pas de l’ordinaire.
Tout se passe comme si le marché considérait Orange comme étant au dessus des lois. Il faut dire qu’il y a de quoi, et on peut comprendre le marché. En pratique, Orange écrit les lois et les applique avant même qu’elle ne soient votées. Pas très démocratique pour une entreprise détenue en partie et contrôlée en totalité par l’Etat.
Pour mémoire, Orange est dirigée par Stéphane Richard, grand ami de la Net Neutralité, ancien chef de cabinet de la ministre des finances, Christine Lagarde, qui a remplacé une Michèle Alliot-Marie encore ministre il y peu, dans un déplacement officiel à Tunis. Par ailleurs, l’ancienne ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, alias Madame Hadopi (le Ammar404 Français) est à la tête de la direction de la branche entertainment d'Orange.
Orange, même s’il n’en possède que 27%, est un peu le prolongement du gouvernement Français dans le numérique. C'est un peu Elf en...