Comment le gouvernement US bannit Kaspersky pour l'erreur d'un de ses agents
L'histoire rapportée par le Wall Street Journal est très étrange, voire surprenante. Imaginez que l'une des meilleures entreprises de logiciel antivirus au monde soit interdite dans la plus grande démocratie libérale qui soit : les États-unis d'Amérique. Puis que d'autres grandes nations suivent le mouvement. Une sorte de boycott logiciel inter-gouvernemental qui interdit aux administrations d'utiliser un logiciel antivirus spécifique et recommande aux entreprises privées de faire de même…
L'histoire rapportée par le Wall Street Journal est très étrange, voire surprenante. Imaginez que l'une des meilleures entreprises de logiciel antivirus au monde soit interdite dans la plus grande démocratie libérale qui soit : les États-unis d'Amérique. Puis que d'autres grandes nations suivent le mouvement.
Une sorte de boycott logiciel inter-gouvernemental qui interdit aux administrations d'utiliser un logiciel antivirus spécifique et recommande aux entreprises privées de faire de même… Ahurissant. Et pourtant c'est ce qui est en train d'arriver à Kaspersky Labs, la consigne ayant été donnée par le Department of Homeland Security à toutes les agences américaines de désinstaller les solutions de l'éditeur dans les 90 jours. L'article du Wall Street Journal permet de mieux comprendre les raisons de cette décision : la mauvaise hygiène informatique d'un agent d'une entreprise sous-traitante de la NSA, au premier chef. Puis une succession de présupposés éminemment politiques…
Ramener des malwares à la maison, c'est mal
Tout commence en 2015 avec un agent d'une entreprise sous-traitante de la NSA qui copie des logiciels malveillants (malwares) de l'agence gouvernementale américaine sur son ordinateur personnel. Cet ordinateur personnel est équipé du fameux antivirus de Kaspersky qui scanne le disque et repère les malwares.
Les antivirus embarquent différents algorithmes de détection, notamment l'analyse heuristique,...