Comment la cybersécurité pourrait s'inviter à la présidentielle de 2017
Depuis les dernières élections américaines et les soupçons d'un parasitage du Kremlin qui aurait mené à l'élection de Donald Trump, l'idée que Poutine fait des trucs pour façonner le monde à l'avantage de la Russie fait son chemin. Des trucs un peu louches en matière de renseignement, de collecte, et de fuites d'informations, typiquement le genre de "trucs" qui peuvent significativement influer sur un scrutin...
Depuis les dernières élections américaines et les soupçons d'un parasitage du Kremlin qui aurait mené à l'élection de Donald Trump, l'idée que Poutine fait des trucs pour façonner le monde à l'avantage de la Russie fait son chemin. Des trucs un peu louches en matière de renseignement, de collecte, et de fuites d'informations, typiquement le genre de "trucs" qui peuvent significativement influer sur un scrutin... des trucs que d'autres puissances font subir à des nations sans que, généralement, le monde ne s'en émeuve.
Si ces derniers jours ont laissé bonne place au "PénélopeGate" initié par des médias d'investigation comme le Canard Enchaîné et Mediapart, il n'est pas à exclure que des fuites d'informations, acquises par des cyberattaques puissent être dans ces prochains jours une source de parasitage (ou d'éclaircissement) du débat politique.
On peut s'amuser de voir François Fillon critiquer ces "officines" qui se ligueraient contre lui et dans le même temps voir un bot lâché sur Twitter pour venir à sa rescousse avec le hashtag "Stopchasseàlhomme". Mais l'officine Kremlin (ou une autre officine d'un autre pays "ami" ou pas), si elle devait frapper, ne ferait pas de bruit, ne lancerait pas de hashtag sur Twitter, elle s'attaquerait tout simplement aux sites web des candidats.
Il ne faut pas être à la tête d'une horde de hackers chinois, nord coréens, russes...