Comme un air de haine...
Nous centralisons les dérapages des candidats d'extrême-droite
Le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie, le sexisme, sont largement partagés à l'extrême-droite. Contrairement à une idée désormais bien ancrée dans la population et dans certaines rédactions, le RN n'a pas changé. Il ne s'est pas normalisé. Comment tenir compte de toutes les sorties de route des candidats. d'extrême-droite ? En créant un mini-site. C'est le but de Airdehaine.fr
Il y a une inversion du réel assez intrigante : l'extrême-droite serait devenue un rempart contre l'antisémitisme alors que la gauche, elle, serait devenue quelque chose de proche des disciples d'Hitler. S'il y a probablement des antisémites, des racistes dans tout le spectre politique, il faut avoir un manque de culture politique crasse ou être de très mauvaise foi pour ne pas convenir que l'extrême-droite accueille en masse ce qui se fait de pire dans ce domaine.
Il y a comme un air de haine qui plane sur le pays et qui empire depuis les élections européennes. L’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron et le bon résultat du Rassemblement national aux européennes a libéré la parole. Et curieusement, une très grande partie de la presse mainstream (notamment la télé) a fait sienne l’idée que les racistes, les antisémites, bref, les gens dangereux, seraient à chercher du côté de LFI et non pas du côté de l’extrême-droite. Par association d’idées, il vaudrait mieux voter pour le RN que pour le Nouveau front populaire qui intègre en son sein (entre autres) le parti LFI. On aura même vu Serge Klarsfeld, célèbre chasseur de nazis laisser entendre qu’il préfèrerait voter RN que LFI. L'expression « « Plutôt Hitler que Blum » » (et donc que le Front Populaire) popularisée par les tenants du régime de Vichy semble reprendre du service au sein des commentateurs politiques (journalistes ou pas).
Pourtant, le parti de...