Chypre : l'Europe communiste est-elle en marche ?
Un petit pas de plus a été franchi dans le processus d'inversion du sens. Le monde entier (à quelques exceptions près) a banni depuis belle lurette l'idéologie communiste pour plonger au plus profond du libéralisme le plus débridé. Chacun, les media en tête est là pour marteler qu'en dehors du libéralisme, point de salut. TINA.. : There Is No Alternative, selon l'expression de Margaret Thatcher.
Un petit pas de plus a été franchi dans le processus d'inversion du sens. Le monde entier (à quelques exceptions près) a banni depuis belle lurette l'idéologie communiste pour plonger au plus profond du libéralisme le plus débridé. Chacun, les media en tête est là pour marteler qu'en dehors du libéralisme, point de salut.
TINA.. : There Is No Alternative, selon l'expression de Margaret Thatcher.
Ces principes affichés sont pourtant bafoués régulièrement depuis le début de la crise des subprimes et de la dette souveraine. Bien entendu, personne ne le dit, mais c'est une réalité. Dans un système où le marché prévaut, lorsqu'une entreprise fait faillite, elle meurt. Mais les deux crises sus-mentionnées ont changé la donne. Lorsqu'une banque fait faillite, elle est sauvée, souvent avec l'argent du contribuable, devenu payeur en dernier ressort, rôle généralement dévolu aux banques centrales.
Etonnant, non ? C'est un capitalisme/libéralisme débridé revu et corrigé. Adapté aux besoins des plus gros profiteurs du système.
Les mêmes qui poussent des cris d'orfraies chaque jour pour dénoncer les systèmes de protection sociale, les aides gouvernementales, les avantages acquis des salariés, qui demandent plus de dérégulation, sont ceux qui utilisent comme personne les aides gouvernementales. Elles leur permettent de survivre et de recommencer leurs conneries qui génèreront immanquablement une prochaine crise.