Chez Dior, on ne plaisante pas avec l'hospitalité, ni avec les relations presse
Il y a des journaux et des journalistes qui n'ont pas froid aux yeux. Ils sont capables de partir en reportage à l'autre bout de la France dans des conditions franchement difficiles. C'est notamment le cas de l'Officiel qui nous propose dans son numéro 997 d'août 2015 un reportage de six pages ébouriffant.
Il y a des journaux et des journalistes qui n'ont pas froid aux yeux. Ils sont capables de partir en reportage à l'autre bout de la France dans des conditions franchement difficiles. C'est notamment le cas de l'Officiel qui nous propose dans son numéro 997 d'août 2015 un reportage de six pages ébouriffant. "Caroline Issa, rédactrice en chef du magazine Tank" a été "invitée pour 48 heures sur le Riviera pour assister à la dernière collection croisière de Raf Simmons" et "nous offre des impressions et ses clichés sur cette parenthèse enchantée". Promesse tenue, on n'est pas déçu.
Dans la tradition de "ma binette partout" chère au Canard Enchaîné (généralement pour des politiques dans le journal municipal) Caroline Issa se met en scène dans une voiture de luxe, en train d'ouvrir les petits cadeaux de bienvenue, en peignoir dans le canapé de la suite, au balcon face à la Méditerranée ou étrangement aucun réfugié ne se noie. Bref, le 10 mai, Caroline Issa arrive et nous livre ses premières impressions. Attention, ça décoiffe:
"La maison Dior sait recevoir et a le sens du détail (les femmes en Dior ne me contrediront pas!). A mon arrivée à Cannes, j'ai immédiatement ouvert la fenêtre de ma chambre donnant sur la croisette pour respirer l'air de la Méditerranée. Posés sur la table, un panama blanc et les instructions pour le rouler, plus loin des lunettes de...